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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 21:46

BM

 

 

Je suis agacée.

Je fais une allergie...

JE N'EN PEUX PLUS !!

 

C'est rapport à BM.

Il n'y a pas d'incident particulier, juste une accumulation de "petites choses".

 

BM me pompe l'air.

Rien que de penser à elle, j'ai la tension qui monte.

 

 

En vrac :

 

BM ne parle plus qu'à moi. MonHomme n'existe plus, même quand il est juste là devant elle elle vient me chercher dans l'autre pièce pour me demander " Et elle mange bieeeeeen ?".

Et   ÇA M'ÉNERVE !!!

 

BM pense que MonHomme fait pleurer Titona. Du coup, elle ne veut pas venir à la maison quand je ne suis pas là (ce qui m'arrangerait bien en fait).

 

BM vient une fois par semaine voir Titona. C'est réglé comme du papier à musique, sauf quand ça ne l'arrange pas. Alors, elle vient plus tard mais nous le reprocherait presque : " Oui, tes parents ils la voient souvent mais nous ça fait diiiix jours qu'on l'a pas vue alors tu comprends, hein, on est venus aujourd'hui."

 

BM achète des fringues (moches) à Titona. Je lui ai dit (gentiment) d'arrêter. Elle a continué. J'ai dit à MonHomme de lui dire d'arrêter. Il l'a fait (pas gentiment, c'est l'avantage des fils). Elle a continué. Je lui ai redit d'arrêter. Je lui ai dit qu'elle avait acheté plus de fringues que moi à ma fille, parce que j'avais trop de fringues offertes et que, sauf à les ranger sans même les mettre une fois, j'avais trop de vêtements.

Je lui ai dit que je trouvais TRÈS FRUSTRANT de ne pas pouvoir acheter des fringues à MA fille.

Je pense qu'elle s'en fout.

BM vient nous voir mercredi prochain, de retour de voyage... au Portugal.

Je crains le pire.

 

BM ne prend pas Titona dans ses bras. Ou plutôt si, elle la prend 4,5 secondes, et Titona, qui n'a pas l'habitude de sa façon de la tenir, chouine un peu, comme avec tout nouveau "porteur". Alors, BM se précipite pour me "rendre" Titona (traversant la pièce en courant même si MonHomme est à 1 mètre d'elle) en me disant "Oh mais quand même elle pleure beaucoup !" . (ce qui fait vachement plaisir à la maman que je suis) (je suis une maman : dingue !)

Du coup, BM ne garde jamais Titona, et ses visites, au lieu de me laisser disponible pour autre chose (comme celles de mes parents, qui prennent la petite en charge quelques heures), me mobilisent tout l'après-midi pour rien.

 

Quand on dit "Tiens, elle va s'endormir !", BM ajoute, très fort et très aigu, en s'agitant pile devant son nez : " Oooooooh, elle va dormir notre Titona !!! Hein, que tu vas dormir bientôôôôôt !! Ça va te faire du bieeeeeen !!!". Et parfois, elle ajoute une séance de chatouilles.

 

 

BM voulait venir n'importe quel jour. Un jour j'ai mis le holà, en lui disant (avec l'accord de MonHomme) : "Venez quand MonHomme est là : mercredi aprem, vendredi aprem, ou samedi, ou dimanche".  (ce qui fait quand même, si vous comptez bien, 6 demi journées par semaine sur 14 disponibles) (dont 4 après-midi sur 7, car j'ai remarqué que BM et BP ne se déplacent que l'après-midi)

Le jour même, en partant, BM ME dit (rappel : MonHomme n'existe plus)"On viendra jeudi après-midi alors, hein, d'accord ?"

Perso, j'ai pris ça pour de la provocation.

J'en étais à prendre une grande inspiration avant de répondre pas du tout gentiment, quand, heureusement MonHomme est intervenu fermement : "Non, pas d'accord. Jeudi je ne suis pas là. On t'a dit de venir quand je suis là. Vous venez vendredi."

Elle a sorti un "Bon, d'accord" pincé avant de tourner les talons.

Ils ont passé 10 jours sans venir.

 

Un autre mercredi vers 11h, BM appelle. Je réponds au téléphone (bêtement, je l'avoue) (il faut dire qu'elle appelle sur MON portable) (rapport au fait que MonHomme n'existe plus).

"Vous êtes là cet après-midi ? "

"Oui, mais..."

"MonFils aussi ?"

"Oui, mais..."

"On va venir hein !"

"Oui mais non, ça ne nous arrange pas du tout on a prévu de..."

"On vient vers quatre heures alors."

Clic, elle a raccroché.  (je suis... fâchée)

 

MonHomme dit (moyennement gentiment) à BM de l'appeler à lui, sur son portable de lui qu'il a. Il va jusqu'à lui demander si elle a son numéro (elle ne comprend pas l'allusion).

Le mercredi suivant, elle appelle sur le mien, d'abord.

Je ne décroche pas plus (depuis l'épisode précédent).

Elle rappelle sur le mien.

Je ne décroche toujours plus.

Elle rerappelle sur le mien, laisse un message : "Oui, Cami, c'est BM. Bon ben, je n'arrive pas à vous joindre... On serait venus tout à l'heure..."

Elle appelle sur le fixe.

Je ne décroche plus non plus.

Elle rererappelle sur le portable (le mien, hein...)

MonHomme rentre du boulot. Je lui demande si sa mère l'a appelé. "Non, pourquoi ?"

Le téléphone sonne, MonHomme répond et s'entend dire : "On part là, hein, on arrive"

 

Monhomme dit (pas gentiment) à BM qu'elle doit nous prévenir la veille, quand ils veulent venir. Au minimum. (je rappelle que BM et BP sont retraités, avec des activités laaaaargement prévues à l'avance, genre : la gym de BM, le jardinage, la recherche de champignons, le comité local des retraités, le marché hebdomadaire...).

 

Début juin, BM et BP partent en voyage. Le mercredi précédent, BM me demande d'imprimer toute une série de photos de Titona pour pouvoir "la regarder tous les jours, et puis lui parler, sinon elle va trop lui manquer" (sic). Soit, j'imprime avec plaisir (si si !!).

Ils rentrent dimanche dernier.

Lundi : pas de nouvelles. Tiens, pensons-nous.

Mardi, pas de nouvelles. Je m'étonne, je m'attendais à les voir débarquer, séance tenante, à peine les valises posées. Pour une fois, j'étais prête à faire une exception en l'absence de MonHomme.

Mercredi dernier, 13h45. Monhomme vient juste de coucher Titona à la sieste après une looongue galère d'endormissement (faudra que je vous raconte ça). On a décroché le téléphone fixe. MonHomme va vite vite se poser pour une sieste vitale (oui, la nuit aussi a été pourrie) (faudra que je vous raconte...)

Mon portable sonne.

Titona pleure.

Voyant que c'est BM, je ne décroche pas et passe le téléphone à MonHomme (réveillé, et furieux).

BM annonce qu'ils arrivent.

MonHomme envoie chier sa mère. Lui dit qu'il ne veut pas qu'elle vienne ce jour-là.

Voilà voilà...

 

Je pense que BM a été vexée.

Mais, pour une grand-mère qui a un besoin vital de parler aux photos de sa petite-fille tous les jours même en voyage, je trouve qu'elle a mis bien du temps à se dé-vexer.

Aujourd'hui, BM m'a envoyé... un texto.

Oui oui oui.

BM n'envoie JAMAIS de texto.(nous avons même été étonnés qu'elle sache le faire)(je soupçonne BS de l'avoir aidée)

J'ai idée qu'elle n'avait pas envie de se faire envoyer chier une deuxième fois de vive voix par son fils.

Dans son texto elle dit  "quand est-ce qu'on peut venir ?"

 

Oui, vous avez bien lu : "quand est-ce qu'on peut venir ?"


Alors certes, le texto a atterri sur mon portable et non sur celui de MonHomme. Ceci dit, j'ose envisager une option délectable :

 

BM serait-elle mâtée ?

 

 

 

 

 

PS :

  • Pardon pour cet article trop long, mais fallait que je vide mon sac (le pire, c'est que j'ai pas écrit la moitié des trucs à raconter...)
  • Article non dépourvu de mauvaise foi, mais j'ai besoin de compenser la mauvaise foi dont je fais preuve dans l'autre sens en étant (presque) toujours aimable avec elle. (d'aucuns prétendent que cette mauvaise foi là s'appelle de la "diplomatie"...)
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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 12:07

  Alors voilà, ça devait arriver et ça me fait plaisir : je fus taguée !

 

Les règles du tag :


  1 – Vous devez publier les règles 

2 – Chaque personne doit écrire 11 choses à propos d’elle 
3 – Répondre aux 11 questions puis créer 11 nouvelles questions pour les personnes taguées 
4 – Vous devez choisir 11 personnes et mettre un lien de leurs blogs sur votre post 
5 – Rendez-vous sur leurs blogs afin de leur dire qu’ils ou elles ont été tagué(e)s 
6 – Ne faites aucun tag sans les prévenir 
7 – Vous devez obligatoirement taguer 11 personnes

 

 

 

  11 choses de moi :

 

1 - Je suis quelqu'un de fort. J'ai longtemps cru que c'était une étiquette qu'on m'avais collée "de force", mais non, depuis quelques années j'ai compris que c'est vrai : j'ai une force qui me pousse vers la vie, vers le positif, et  je me suis rendue compte que tout le monde n'a pas ça, que c'est une vraie chance. D'ailleurs il n'y a pas longtemps j'ai vu un micro-kiné, qui m'a dit "votre élan vital va très très bien", et qui s'est marré quand je lui ai répondu tranquillement  "ça ne m'étonne pas".

Maintenant j'assume cette force, et j'essaye d'en faire profiter autour de moi, de transmettre mon énergie, mon côté positif en (presque) toutes circonstances.

 

2 - J'ai passé 10 ans de ma vie"entre parenthèses", entre 13 ans et 23 ans : hors sentiments réels, hors implication affective, hors la vie, en fait. Ma vie a avancé sans moi (plutôt pas mal d'un point de vue extérieur (études, boulot, apparence d'épanouissement), mais déserte d'un point de vue intérieur) pendant une dizaine d'années, je le savais, je le sentais, mais je ne pouvais rien y faire.

 

3 - J'ai très longtemps eu beaucoup de mal à avoir des amis. Non que les gens ne venaient pas vers moi (mon énergie a toujours attiré du monde autour de moi), mais je ne savais pas être libre avec les autres et donc je ne savais pas m'attacher réellement à eux. Mais je me rattrappe : j'ai maintenant des amis précieux, avec qui j'entretiens soigneusement des relations vraies et chaleureuses, bienfaitrices.

 

4 - Je suis très très "sucré", mais dimanche dernier je me suis enfilé une poignée de chair à saucisse crue (???) et mardi soir avant de rentrer à la maison j'ai eu un creux, alors je me suis acheté 6 tranches de bacon que j'ai englouties sans la moindre retenue dans ma voiture en rentrant (ouf, MonHomme n'a pas vu ça !!).

 

5 - J'aime lire, à l'excès. J'ai des périodes sans aucun livre à l'horizon, et soudain, pour une raison indéterminée, une boulimie de lecture. Les périodes boumiliques désespèrent MonHomme qui se retrouve alors célibataire pour une durée indéterminée, les inconvénients en plus ("non, on sort pas : je lis" , "non, je mange pas ! Tu vois bien que je lis !" "tu vas faire les courses stp ? moi je dois lire" , " non il n'y a pas de pain, j'ai pas eu le temps de le faire : j'ai lu" , "alleeez, steuplaît steuplaît steuplaît !! laisse moi finir le chapitre, promis après j'éteins !!" , "j'ai plus que 347 pages à lire et après on pourra aller faire un tour !")

 

6 - J'ai tout plein de grains de beauté, il paraît que c'est génétique. Quand j'étais au CM1 je faisais de la danse avec ma copine Patoune, et on avait des justaucorps avec le dos nu. Tous les mardis soirs, Patoune essayait de compter mes grains de beauté, mais elle n'arrivait jamais au bout, elle ne savait plus lesquels elle avait comptés. Alors elle a décidé de les entourer au stylo au fur et à mesure qu'elle les comptait, mais elle arrivait quand même pas au bout : on avait jamais le temps parce qu'il y en avait trop. Alors tous les mardis soir, je me faisais engueuler par ma mère parce que j'avais le dos plein de coups de stylos. On a fini par renoncer, je saurai jamais combien j'avais de grains de beauté dans le dos à 9 ans. C'est con.

 

7 - Je réussis super bien les fondants au chocolat. même que si ça vous intéresse je vous donnerai la recette , elle est super simple (mais Copine a réussi à la râter, je ne comprends pas comment !! )

 

8 - J'aime les nombres, ils m'interpellent, ils m'interrogent. Par exmple quand j'ai vu que ce tag était tout autour du nombre 11, ça m'a interrogée : pourquoi 11 ? j'aurais trouvé plus logique 7, ou 9, ou même 10. Mais pourquoi 11 ?

Finalement, 11, j'aime bien aussi : c'est un nombre premier, et puis ça change un peu des "grands classiques" comme 7, ou 9, ou 10. Et je sais que grâce à cette petite phrase, Cats va encore me dire que je suis tarée, mais c'est pas grave !!(bien que moi, je trouve ma familiarité avec les nombres tout ce qu'il y a de plus normale, ou est le problème ?)

(au fait, vérification faite, 103 est bien un nombre premier !!!  Elle est parfaite ma tortue, je le savais !!!)

 

9 - Je déteste repasser. Du coup, MonHomme et moi, nous avançons dans la vie tout froissés.

 

10 - Quelques jours après notre rencontre, j'ai interdit à MonHomme de mourir. Je renouvelle régulièrement l'injonction. Pour l'instant, il m'obéit.

 

11 - JE SUIS ENCEINTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

 

 

Les 11 questions de BelleBretagne :

 

Tu es contente d'avoir été taguée ?

Oui ! J'aime bien ce tag : il est rigolo, il laisse plein de libertés, il donne à réléchir et à connaître. Le seul truc, c'est que je ne suis pas certaine de trouver onze copinautes à tagguer.

 

Qu'est-ce qui te rend heureuse ?

Le sourire d'un/e ami/e

La main de MonHomme posée quelque part sur moi

Le soleil sur la neige

Une chanson à pleine voix, par MonHomme et ses copains

Une mazurka en la mineur

Le vert de la montagne au printemps

Le passage des grues à l'automne

Un feu de bois avec des amis ou ma famille autour

Mes seins qui me font mal et qui me parlent de ma tortue-lardon

 

Tu es créative ?

Pas très. MonHomme se fiche de moi parce que quand je cuisine, il me faut une recette ET une balance bien précise. Lui n'est jamais aussi bon que quand le frigo est vide et qu'il faut improviser avec rien.

En musique, j'ai beaucoup de mal avec l'impro, alors que techniquement j'aurais le niveau pour faire plein de choses.

Les cadres me rassurent, je suis une cartésienne carrée.

Je croyais que c'était un défaut, qu'il fallait lutter contre ça mais maintenant je me dis qu'après tout, si je suis bien comme ça, pourquoi vouloir changer ?

 

Frivole ou sérieuse ?

Plutôt sérieuse. Question d'éducation sans doute : il ne faut pas dépenser plus que le strict nécessaire, il faut être raisonnable, il faut penser à l'avenir... c'est imprimé loin !

Ma mère n'arrête pas de me dire que je suis dépensière (ou plutôt si, elle a arrêté parce que j'ai fini par lui rentrer dedans, ça m'énervait trop ! ) alors que je mets tous les mois 1200 € de côté !!!

Tout ça ne pousse pas à la frivolité, mais en fait je dirais que je suis une sérieuse glandeuse, ce qui compense un peu, non ?

 

La famille compte-t-elle beaucoup pour toi ?

Oui, question d'éducation, ou plutôt de culture familiale je pense.

Nous avons toujours été très proches de la famille de ma mère (on nous reproche parfois le côté "tribu"), un peu moins de celle de mon père. J'ai longtemps cru que la famille était le seul lieu "non hostile" du monde, d'où ma difficulté, à moment donné, avoir des amis.

Puis j'ai ouvert mes horizons (merci MonHomme !) , et maintenant je crois avoir trouvé un bon équilibre, puisant ma force à la fois dans le couple, ma future famille à moi (MonHomme, la tortue, moi, et plus si affinités)..., ma famille élargie, et mes amis.

 

TV ou musique ?

Musique, évidemment !

La musique me fait du bien, elle me permet de vider mes tensions, mes douleurs, mes angoisses, elle me transporte ailleurs, elle exprime mes joies et mes espoirs, elle permet des rencontres et un partage sans frontières. J'aime.

Mais je suis parfois dépendante de ma télé, ça m'énerve !!!

 

Qu'aimerais-tu faire en ce moment ?

Dormir.

Ou alors, me balader en montagne, plutôt que de corriger ces p*%£¤!!ns de copies que je dois terminer pour lundi.

Ou alors, boire un thé avec Copine qui ne va pas bien mais qui n'a pas le temps pour qu'on se voie.

 

Quel est ton lieu préféré ?

Un pré qui était à mon grand-père, dans le vallon qui part de mon village. On y allait jouer quand on était gamins, avec mes cousins. Il y a une cabane, et un peu plus haut un arbre un peu isolé (je crois que c'est un hêtre).

J'aime y aller, me poser au pied de l'arbre et écouter la montagne autour de moi.

Il y a longtemps que je n'y suis pas allée, mais la certitude de cet endroit suffit à m'apaiser.

 

Si tu pouvais changer quelque chose, ce serait quoi ?

Vaste question... j'hésite entre égoïsme et générosité élargie : changer un tout petit morceau du monde, qui rendrait heureux quelqu'un que j'aime, ou changer une absurdité qui pourrit la vie de millions de personnes, genre la pauvreté dans le monde, ou le FMI, ou l'élection présidentielle de 2007 ?

Non, aujourd'hui, si je pouvais changer quelque chose ce serait le résultat de l'IAC de Copine la semaine dernière, et aussi le deuil soudain et  impossible qu'elle a à vivre en ce moment en plus de l'échec de PMA.

 

Chat ou chien ?

Les deux !!!

Chien depuis toujours.

Quand j'étais gamine, on avait une chienne que j'ai aimée d'amour. Je suis toujours émue quand je pense à elle, elle était douce, gentille, vive, désobéissante à souhait, caline, bref, je l'adorais. Elle s'appelait Cali, c'était une setter irlandaise et elle est morte à 16 ans d'avoir avalé de travers un os de poulet. C'est con hein ?

Il ya eu d'autres chiens dans ma vie, il y en aura d'autres, mais celle-là restera toujours particulière.

Info exclusive : Notre petite chienne devrait naître ces jours-ci, on l'aura en avril, on a hâte !!!!

Chat, depuis... MimiChat !

 

 

 

 

  Mes 11 questions :


1 - Chantes-tu sous la douche ?

2 - Dans quelles circonstances as-tu rencontré ton (actuel) amoureux ?

3 - Ton rêve de petite fille ?

4 - S'il n'est pas encore né (ou même conçu), as-tu déjà choisi le prénom de ton enfant ? depuis quand ?

     Si tu as de la chance et qu'il est déjà là, quand as-tu choisi son prénom ?

5 - Ton dernier fou-rire ?

6 - Ta dernière dispute avec ton amoureux ? (quand, qui, pourquoi ? je veux tout savoir !)

7 - L'endroit où tu aimerais vivre ?

8 - La valeur la plus importante que tu souhaites transmettre à ton/tes enfant/s ?

9 - Astérix ou Tintin ? Candy ou Heidi ? (oui, je sais, ça fait deux questions en une : tu choisis celle que tu veux)

10 - Ton meilleur défaut ? 

11 - Tu as une idée pour un nom de chienne qui commencerait par un H ? (à part Hépatite et Hypoténuse)

 

 

 

Mes 11 victimes :

 

Le moment le plus difficile... j'ai peur de vous embêter les filles, alors surtout ne vous sentez pas obligées !

Mais si ça vous amuse, vous pouvez vous lancer :

 

Nell

M'Dame PMA

Waiting Woman

La Vahiné

Barbidou

La fille

Melle B

Lily

La fille aux cheveux de lin

Lili

 

Si certaines d'entre vous ont déjà été taguées, oubliez moi !

(oui je sais il n'y en a que 10, mais celles que je voualis taguer l'étaient déjà, je m'en suis rendue compte en allant faire un tour sur leur site pour faire le lien !!)

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 19:00

 

J'ai hésité longuement à regarder le fameux reportage "Un bébé nommé Désir".

J'avais peur des clichés, peur de ne pas me reconnaître dans les histoires racontées.

 

Et puis le week-end dernier, une personne de notre famille (au courant de nos difficultés pour avoir un enfant) nous a expliqué que grâce aux progès de la science, aujourd'hui en PMA on peut choisir le sexe de son enfant ainsi que la couleur de ses yeux, et qu'une femme seule de 45 ans peut facilement avoir recours à un don de sperme et choisir le donneur en fonction de sa taille et de son niveau d'études ("mais si, je te jure, en France !!").

 

Et puis lundi soir, ma mère m'a demandé si je regarderais le reportage, ce que j'en pensais. Je lui ai répondu que, certainement, je n'y apprendrais pas grand chose. Et que les reportages sur la PMA véhiculaient souvent des images erronées, difficiles à recevoir pour nous.

 

Alors je me suis dit qu'il fallait regarder la télé hier soir, ne serait-ce que pour pouvoir en parler après avec ma mère, ou avec des proches qui s'intéressent à la question et qui cherchent à nous comprendre, un peu. (pas avec le cousin de la conversation de dimanche : lui, je renonce)

Donc j'ai regardé.

 

POUR :

  • On n'a pas vu l'image fétiche des journalistes qui parlent de FIV : la pipette qui introduit le spermatozoïde dans l'ovule. Lorsque lundi soir j'ai dit à ma maman que nos embryons n'ont pas étés conçus comme ça, elle était tout étonnée...
  • On a parlé (un peu) de a difficulté à vivre l'infertilité. J'ai trouvé les mots d'une psy (Claude Halmos je crois) très simples et très justes. Malheureusement, je trouve qu'elle a parlé trop brièvement.

 

CONTRE :

  • Un micro-reportage sur une femme de 40 ans qui a réussi à être maman grâce à la FIV : ses 40 ans sont précisés dès les premières secondes, sans préciser la cause de l'infertilité, sans préciser combien de temps cette femme s'est battue, sans préciser à quel âge elle a commencé à désirer cet enfant. Finalement, on comprend que c'est à cause de son âge (avancé) qu'elle a du avoir recours à la PMA. Ça m'a heurtée.
  • Un reportage plus long sur un couple en cours de FIV avec don d'ovocytes en Espagne. Ils étaient mignons, mais je ne me suis pas sentie concernée.
  • Une absence de détails sur le don d'ovocytes en France : quelle femme, même sensibilisée sur le sujet, aura compris qu'elle PEUT donner des ovocytes en France ? Dans quelles conditions ?
  • Un reportage sur le don d'embryons : intéressant (c'est un sujet qui m'interpelle, avec nos deux embryons congelés) mais trop court, mal expliqué. On réussit tout juste à comprendre que ce sont des embryons surnuméraires après une FIV réussie.
  • Un loooong reportage sur les gestations pour autrui. Le sujet est certes à la mode, mais est-il représentatif de ce qu'est la situation majoritaire de la PMA ou du désir d'enfant actuellement en France ?
  • Au final, AUCUNE évocation des causes de l'infertilité : ce n'était certes pas le sujet de l'émission, mais une trentaine de secondes sur le sujet ne m'auraient pas semblées déplacées. Juste pour que le grand public comprenne que ce n'est pas qu'une question d'âge, qu'il n'est pas nécessaire de regarder les couples en difficultés de procréation comme des bêtes curieuses, que ça peut tomber sur n'importe qui.
  • Une statistique, au milieu de tout ça : on a 50% de réussite en FIV. Ça a été dit en cours de reportage par un professeur, puis répété par une journaliste. Et on comprend que CHAQUE FIV a 50% de réussité, alors que si je ne me trompe pas c'est 50%  des couples qui ont un enfant EN FIN DE PARCOURS.
  • Pas un mot sur les échecs de la PMA, pas un mot sur les fausses couches, expliquées ou non.
  • Et l'enfant adopté, ne peut-il pas être lui aussi nommé Désir ? Je sais, ce n'était pas le sujet. Mais un silence absolu sur le sujet me semble déplacé dans ce cadre

 

 

Au final, je ne me suis pas reconnue dans cette émission.

 

Je ne me crois pas très narcissique, mais d'après ce que je vois sur internet, d'après ce que me disent ma gynéco et mon biologiste, je crois que ma situation est assez représentative de la pmette française moyenne : un centre normalement équipé (mais malheureusement pas de Professeur Frydman près de mes montagnes), plusieurs tecnhiques tentées, des échecs répétés et inexpliqués, un parcours de plus de 4 ans et demi avant, enfin, un début de grossesse.

 

Et je me suis sentie réellement concernée, réellement "décrite" dans... pfff... environ 3 minutes seulement sur les 2 heures de reportage.

 

Est-ce que cette émission permettra à ma maman de mieux comprendre ce que nous avons vécu, tout l'espoir, toute la souffrance, toute la technique, tout le chemin parcouru, tout le miracle, toute la force contenus dans ma tortue-lardon ?

 

Malheureusement, je ne crois pas.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:32

 

Alors vous vous en foutez certainement, mais j'ai fait hier soir un progrès considérable en matière de beurk et surtout de super-beurk, et il fallait que j'en parle à quelqu'un.

J'ai trouvé un moyen d'éviter le haut le coeur plutôt écoeurant qui suivait immanquablement l'ingestion de beurk (petit haut le coeur) et super-beurk (ooooooohhhhhhh... ah non, ça va aller en fait)

 

Déjà, dès la première prise, j'ai pris le pli de me boucher le nez en buvant, sinon c'était tout simplement impossible. Mais une fois le nez débouché, bon, je ne vous refais pas un dessin vous avez compris le truc.

 

Hier soir, j'ai gardé le nez bouché au moins 30 secondes après la dernière gorgée. Un peu en me disant " heu, combien de temps je suis cap de rester en apnée ? en fait si je pouvais arrêter de respirer définitivement, hein, ça m'éviterait le haut le coeur non ?"

Et bé.

Finalement, une fois le nez débouché (il a bien fallu...) : RIEN !!

Enfin si quand même, il restait un goût amer/dégeu/beurk dans la bouche, mais c'était tout.

 

Des fois, je trouve que je suis vachement intelligente.

(le hasard ça n'a pas grand chose à voir avec l'intelligence mais ça me fait plaisir comme petite phrase)

 

 

 

Pis sinon, il continue de neiger. Et comme il n'y a pas de transport scolaire donc 8 élèves par classe au max, que j'ai maintenant 40km  pour aller bosser, je suis prudemment restée à la maison.

 

Faut dire qu'hier, nous avons planté une règle de 30cm sur la table du jardin.

 

22h30 hier soir :

 

P2030087.JPG

 

 

 

8h45 ce matin :

 

P2030088-copie-1.JPG

 

 

ET ÇA CONTINUE !!!

 

 

PS : MonHomme tient à vous informer qu'il a trouvé cette nuit un réverbère intermédiaire, à environ 40 mètres, visible depuis la chambre du milieu. Décidément, cet article est hautement intéressant.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 16:34

 

 

neige

 

 

Dieu que j'ai eu du mal à me concentrer ce matin en classe

pendant les 4 heures de cours où il y avait ça à la fenêtre !

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 22:18

 

La nuit d'avant la ponction, j'ai fait un rêve confus et déstabilisant.

Ça parlait de ponction.

Je me réveillais de la ponction, et puis un truc clochait. Alors j'allais dans les couloirs pour réclamer des explications, et un toubib minuscule à l'air autoritaire me faisait des reproches : mes ovules n'étaient pas bons, ils n'étaient pas de bonne qualité, pas murs. C'était de ma faute, et de celle de ma gynéco.

J'étais très mal à l'aise, pas tellement à cause du résultat (2 ou 3 ovules "potables" seulement), mais parce qu'il disait que c'était de ma faute, que je n'aurais pas du faire confiance à ma gynéco. Moi, je continuais à lui faire confiance quand même, il m'énervait ce type.

Puis il me disait que comme même les 2/3 ovules sauvés n'étaient pas terribles, on ne pourrait pas utiliser le sperme de MomHomme. Qu'on allait utiliser celui de quelqu'un d'autre et que je devais vite aller le chercher. Et moi, sans discuter, j'allais chercher ce gars en courant.

Ouf, je le trouvais et ça allait mieux. Ça me contrariait évidemment que ce ne soit pas le sperme de MonHomme, mais après tout ce n'était qu'un contre-temps technique : mon bébé avec don de sperme ça reste mon bébé.

Mais après, mes ovules n'allaient plus non plus. Alors il fallait prendre les ovules de Copine.

D'ailleurs, Copine venait me raconter sa ponction, et me disait que la femme qui était dans sa chambre avait eu de sérieuses complications car elle était en hypoglycémie. Ça m'inquiétait, car l'anesthésiste m'avait conseillé de manger des féculents la veille de l'anesthésie et j'avais oublié (ça, c'est réel : j'ai vraiment oublié de manger des féculents hier soir, mais il semble que j'aie survécu...)

Au début ne pas faire avec mes ovules je m'en foutais, au point où on en était...

Puis je me disais que tout cela était absurde, que ce n'était pas notre projet. Qu'à ce moment-là, je ne serais qu'un mère porteuse, et à la fin de la grossesse je donnerais le bébé à Copine et à son mari.

C'était à la fois douloureux (je veux être enceinte pour moi !) et libérateur de prendre cette décision. Puis Copine, elle galère aussi et pour l'instant ils n'envisagent pas l'adoption. Alors...

Mais du coup, c'était quand même une ponction râtée.

J'ai détesté de rêve.

 

Au milieu, il y avait des bouts d'un autre rêve, où j'étais dans un espèce de parcours du combattant en pleine nature, avec des rochers à escalader, des échelles, des obstacles... Mon frère ouvrait la marche et j'étais derrière lui.

À un moment je me retrouvais sur un gros rocher où il était déjà passé, il y avait une partie de ma famille qui m'observait du rocher au-dessus et m'encourageait. Mais je ne pouvais pas descendre à l'échelle qui était sensée être l'étape suivante.

Je me retrouvais en équilibre instable, en train d'essayer de me dépatouiller d'une situation improbable. Je savais que je n'étais pas en danger, mais c'était agaçant, agaçant...

Je mettais toute mon énergie à trouver une solution, j'essayais plein de choses. Ça m'énervait de ne pas pouvoir quitter ce rocher qui m'emprisonnait, vraiment.

 

Je n'ai pas aimé ce rêve non plus.

 

À 5h45 le réveil a sonné, je me suis assise dans le lit en pestant "Je t'ai rien demandé à toi !!!"...

Il a fallu que MonHomme me dise que je devais me lever pour la ponction, je l'avais oublié. Ou plutôt, je crois que mon cerveau avait tellement bien assimilé mon premier rêve que pour lui les dés étaient jetés.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 21:15

Je viens de relire l'article qui parlait du réveillon de l'an passé : j'aurais pu écrire la même description de la soirée.

 

Sauf que c'était chez nous. Dans notre maison.

Celle qu'on avait imaginée exactement comme ça : avec une grande table, des amis, des chansons, des rires, des batailles de boulettes de papier dans toute la maison : on en a pour 6 mois à les retrouver toutes (n'importe quoi, grââââve !), des enfants (des batailles d'oreillers dans la chambre du milieu : finalement, ça tombe bien qu'elle soit si vide !), un feu dans la cheminée, des feux d'artifice un brin déraisonnables...

 

pele mele réveillon

 

Mais.

Point de coup de blues cette année.

Point de larmes à contre temps.

Point d'envie de botter le cul à 2011. (étrange... objectivement, la situation a empiré !)

 

Les mêmes amis, la même chaleur.

Sauf que cette année, personne ne m'a dit en m'embrassant à 00h02 : "Tu sais ce qu'on te souhaite" . Ça tombait bien, parce que je m'étais dit en les voyant arriver : "Pourvu qu'ils ne me disent  pas "tu sais ce qu'on te souhaite!" ! " (j'y ai eu droit 3 fois l'an dernier, même que ça m'avait fait plaisir : dingue !)

 

J'ai apprécié la liberté, l'absence de regards apitoyés ou attentistes.

J'ai apprécié de pouvoir parler aussi de nos futurs enfants sans qu'il n'y ait la moindre gêne dans l'assistance. J'ai apprécié qu'ils me charrient à propos de mes futurs enfants.

J'ai apprécié de pouvoir parler PMA avec une des amies invitées, le lendemain, pendant le rangement.

J'ai apprécié qu'elle comprenne quand je lui ai dit que non, ce n'est pas du courage.

J'ai apprécié qu'elle sache m'écouter, et qu'elle sache me raconter ses galères ensuite.

 

Alors je crois que les réactions des autres dépendent des signaux que je leur envoie (à condition que ces autres soient bienveillants et attentifs, évidemment : les cons ne comptent pas).

Je crois que l'an dernier, j'avais besoin d'entendre "Tu sais ce qu'on te souhaite".

Je crois que cette année, j'avais besoin de... exactement ce qu'ils m'ont donné, mais que je n'arrive pas à nommer pour l'instant.

Je crois que j'avais besoin de l'idée qu'ils ne remettent pas en cause l'idée qu'un jour nous aurons des enfants. Même pas au fond d'eux, parce que je l'aurais senti.

Je crois que j'avais besoin d'être traitée normalement.

Je crois que j'ai des amis précieux.

 

Je crois que 2012 sera ce que j'en ferai.

 


feu-d-artifice.jpg

 

 

Je vous souhaite tout plein de bonheur, de toutes sortes

mais surtout de la sorte que vous espérez.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 22:15

Jusqu'à aujourd'hui, nous avions une maison.

 

Désormais, nous avons un foyer.

 

PC240070-copie-1

 

 

 

 

 

 

      Ceci a l'air d'un poêle ordinaire.

 

     Détrompez-vous, c'est un poêle tout neuf.

 

     C'est NOTRE poêle tout neuf.

 

 

 

 

 

 

 

À mes yeux, ça chance tout.

Rho, mon doigt a encore fourché... je jure, je fais pas exprès !

À mes yeux, donc, ça change tout...

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 21:19

 

La main chaude de MonHomme, au petit matin, qui vient se poser quelque part sur moi, au hasard de nos migrations nocturnes.

 

Le premier " Miiiiou ? " de la journée, juste après la sonnerie du réveil : derrière la porte de la chambre, MimiChat attend que MonHomme récupère sa main et aille lui ouvrir...

 

Les patounes qui passent partout : sur les pieds, le ventre, le visage, sous les draps : calée entre nous deux (mal !), elle lance le moteur pour tout le temps que nous lui accorderons dans la place.

 

Les paroles débiles chantées à tue-tête par MonHomme mal réveillé mais déjà en voix.

 

Le sapin sur le rond point à la sortie de la ville : décoré avec une grande simplicité, juste parfait. (Monsieur l'électricien de la ville de B., si tu passes par mon blog, sache que je te remercie chaque matin pour ce petit plaisir des yeux qui me met en joie).


L'écureuil qui traverse la cour en vitesse juste avant le débarquement de la horde l'élèves : à croire qu'il surveille les horaires des sonneries !

 

Le regard incrédule de mes sixièmes quand je leur déclare que "Je suis un robot stupide" pour qu'ils me donnent des ordres clairs en géométrie.

 

Leur sourire espiègle, juste après ("Rha, on va pouvoir lui faire faire n'importe quoi : elle sera obligée d'obéir !")

 

Leur consternation quand ils se rendent compte que je suis VRAIMENT devenue un robot stupide, qui obéit strictement à leur consigne sans comprendre leurs sous-entendus ( " Maintenant vous posez l'équerre sur la droite " (équerre posée de façon totalement fantaisiste, mais touchant néanmoins la droite + air le plus innocent du monde) " Mais Madââââme, pas comme çâââââ l'équerre ! Il faut poser le côôôôtééééé de l'équerre sur la droite !"  (hypoténuse sur la droite + grand sourire sadique) "... Bé... non, Madame... vous faites exprès ou quoi ? "  (bé...oui !) )

 

Réfléchir aux cadeaux de Noël.

 

La moussaka de ma copine, celle qui m'a invitée à déjeuner l'autre jour.

 

Ressortir mon manteau de l'an dernier, celui qui me va bien, qui ressemble à un D*esigual mais qui m'a coûté environ 4 fois moins cher.

 

Me rendre compte pendant les DS de mes sixièmes (tracer un angle droit avec cette p*#*%$n d'équerre, utiliser ce µ%¤£//g de compas correctement) qu'à l'heure précédente, dans la même salle, des élèves de Terminale transpiraient sur leurs copies de philo sur le thème de "La lettre à Ménécée" d'Épicure. Ça m'a fait sourire, suis-je la seule ?

 

" Il est beau votre manteau Madame ! "


La sonnerie à la fin du dernier cours de la journée.

 

Les macarons (surtout ceux à la pistache).

 

Les " Maaaaou ", " Maramaaaaou " et autres " Miiiiiou !! " qui m'attendent derrière le portail quand MimiChat entend la voiture se garer dans la rue.

 

Me ballader pieds nus sur le carrelage, quand le chauffage au sol est en marche.

 

Les bras de MonHomme le soir en rentrant, pour une étreinte plus ou moins longue mais toujours, toujours trop courte !

 

Ma vie. Oui, ça m'est venu comme ça tout à l'heure pendant que je préparais l'article dans ma voiture. J'aime ma vie. Dit comme ça et vu ce que nous traversons, ça peut paraître surprenant mais c'est vrai.

 

Et j'aime l'idée que j'aime ma vie.

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 10:00

 

 

Cette terre

 

 

Cette terre que mon grand-père a travaillée.

 

  grange.JPG

 

echelle.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette terre qui porte les souvenirs de mon enfance.

 

coq

 

Cette terre dont j'ai emporté une poignée, dans mon exil "parisien" de jeune prof. Poignée qui ne m'a jamais quittée : elle dort quelque part dans un carton. Fidèle, toujours.

  porte grange

 

 

Cette terre dans laquelle on a enterré mon grand-père. Et aussi sa mère (mais pas son père, mort le 22 novembre 1918 de cette tuerie dont on ne veut plus célébrer l'armistice), et aussi tant d'autres, sans qui je ne serais pas là.

 

pic-2.JPG

 

Cette terre qui était là bien avant moi, bien avant eux tous. Qui sera là bien après moi. Que d'autres verront, qui puiseront comme moi de la force dans ces paysages familiers. J'espère.

 

pic-1.JPG

 

 

Cette terre à laquelle j'appartiens.

 

 

 

 

L'une d'entre vous commentait dernièrement un de mes articles en ces termes : " On sent que tu aimes particulièrement ta région ".

Non, ce n'est pas tout à fait ça. C'est à la fois moins vaste, et plus fort...

 

Je suis ancrée dans cette terre. Elle me constitue, elle me donne ma force.

 

C'est un sentiment étrange : ici, je suis exactement là où je dois être.

Mais je sais aussi que je peux aussi être à ma place n'importe où ailleurs, simplement grâce à la certitude de cette terre.

 

 

Je sais la chance que j'ai.

Je ne sais qui remercier pour ce cadeau : la vie ? la chance ? mes parents ? mes grands-parents ? ma terre ? ma langue (d'oc, plan segur !) ?

 

Cette chance que je voudrais léguer à mes enfants.

 

C'est étrange : je me sens reliée à cette terre par tous ceux qui m'y ont précédée et qu'on a l'habitude de résumer en "mes ancêtres", purs-garbure évidemment...

Mais il est évident pour moi que mes enfants, même adoptés, pourront ressentir la même chose . Qu'il nous "suffira" de leur donner proposer cette terre.

 

...

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???

  • : Sur notre chemin...
  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
  • Contact

Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

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