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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 10:00

 

 

Cette terre

 

 

Cette terre que mon grand-père a travaillée.

 

  grange.JPG

 

echelle.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette terre qui porte les souvenirs de mon enfance.

 

coq

 

Cette terre dont j'ai emporté une poignée, dans mon exil "parisien" de jeune prof. Poignée qui ne m'a jamais quittée : elle dort quelque part dans un carton. Fidèle, toujours.

  porte grange

 

 

Cette terre dans laquelle on a enterré mon grand-père. Et aussi sa mère (mais pas son père, mort le 22 novembre 1918 de cette tuerie dont on ne veut plus célébrer l'armistice), et aussi tant d'autres, sans qui je ne serais pas là.

 

pic-2.JPG

 

Cette terre qui était là bien avant moi, bien avant eux tous. Qui sera là bien après moi. Que d'autres verront, qui puiseront comme moi de la force dans ces paysages familiers. J'espère.

 

pic-1.JPG

 

 

Cette terre à laquelle j'appartiens.

 

 

 

 

L'une d'entre vous commentait dernièrement un de mes articles en ces termes : " On sent que tu aimes particulièrement ta région ".

Non, ce n'est pas tout à fait ça. C'est à la fois moins vaste, et plus fort...

 

Je suis ancrée dans cette terre. Elle me constitue, elle me donne ma force.

 

C'est un sentiment étrange : ici, je suis exactement là où je dois être.

Mais je sais aussi que je peux aussi être à ma place n'importe où ailleurs, simplement grâce à la certitude de cette terre.

 

 

Je sais la chance que j'ai.

Je ne sais qui remercier pour ce cadeau : la vie ? la chance ? mes parents ? mes grands-parents ? ma terre ? ma langue (d'oc, plan segur !) ?

 

Cette chance que je voudrais léguer à mes enfants.

 

C'est étrange : je me sens reliée à cette terre par tous ceux qui m'y ont précédée et qu'on a l'habitude de résumer en "mes ancêtres", purs-garbure évidemment...

Mais il est évident pour moi que mes enfants, même adoptés, pourront ressentir la même chose . Qu'il nous "suffira" de leur donner proposer cette terre.

 

...

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commentaires

L
<br /> Ton article est un bel hommage à la terre, la nature, la transmission, l'histoire, au patrimoine, ... On se sent plus forts avec des racines belles et solides. Aujourd'hui, nous sommes de plus en<br /> plus déracinés, et en cela fragiles. C'est un beau cadeau du hasard, de tes parents, ...de la vie. Précieux de pouvoir y revenir et d'y ancrer ses pieds profondément. Quand la vie nous chahute,<br /> il est bon d'avoir son refuge, son port d'attache... Bises !<br />
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C
<br /> <br /> C'est très juste ce que tu dis... la vie nous chahute, et ces racines nous permettent de tenir (à peu près) debout...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> j'aime ton article...il sent bon la terre, la nature, la famille...ca aide de se rattacher à elleS...c'est nos racines, notre histoire...on a de la chance, on est des privilégiés qd nos souvenirs<br /> d'enfance sont autant d'images de verdure et de chaleur...on est loin des tours en bétons... enfin, bon j'aime quoi!<br /> <br /> <br />  <br />
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C
<br /> <br /> C'est une chance colossale !<br /> <br /> <br /> Merci du compliment ma belle !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est un très bel hommage... Je suis une "déracinée" par amour, et chaque jour je le regrette... Mais j'essayerai de donner, non, de proposer, une terre à ma fille. Peut-être celle d'où je viens.<br /> J'espère qu'elle pourra écrire ce que tu écris. D'ailleurs, elle porte un prénom qui la renvoie à quelque chose d'ancien, d'ancré dans ses ancêtres, pour moi c'était capital...<br /> <br /> <br /> C'est ta maison?<br /> <br /> <br />  <br />
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C
<br /> <br /> Ce n'est pas ma maison, mais elle lui ressemble... c'est une grange qui cache une jolie valise de souvenir d'enfance :  châtaignes en automne, foin en été, première décharge électrique<br /> infligées par deux herbes sous le regard amusé de papi, maman qui transporte d'énormes siarres, descente juchés au sommet d'un traineau hart de foin tiré par notre mule, mamie qui engueulait papi<br /> parce qu'il descendait trop vite, mon frère et moi qui hurlions de trouille en lui demandant d'accélérer...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Nous ne sommes pas seulement définis par notre enveloppe physique, par notre "statut" social mais aussi par nos racines.<br /> <br /> <br />  La vie de nos ainés nous conditionne. Nos ainés nous éduquent, nous transmettent leurs valeurs. Ce qu'il nous reste d'eux, leur héritage, cela peut aussi être la terre.<br /> <br /> <br /> Je comprends ton sentiment, ton attachement. Le mien est le même et mon/mes enfants recevront en héritage les valeurs de nos familles et des terres...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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C
<br /> <br /> C'est très juste ce que tu dis, je m'y retrouve !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Très bel hommage!<br /> <br /> <br /> (ça me fait penser à une chanson de spi et la gaudriole qui dit "une fleur sans ses racines ne pourra jamais s'épanouir". bon on peut disserter des heures sur cette phrase mais ça m'a fait penser<br /> à ça ce que tu écris)<br />
Répondre
C
<br /> <br /> "Spi et la gaudriole" ? connais pas mais j'aime bien le nom, je vais aller fouiller pour voir ce que je trouve !<br /> <br /> <br /> Je suis archi-d'accord avec cette phrase, je suis certaine que c'est dans ses racines qu'on trouve la force de se détacher, et de se tourner vers d'autres cultures... bien ancré dans sa terre, on<br /> ne se sent pas en danger de déracinement et on peut accepter les racines des autres dans notre voisinage...<br /> <br /> <br /> <br />

???

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  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
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Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

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