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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 08:00

 

...

Voilà voilà...

Lundi, donc, BM m'a envoyé un texto disant "quand-est-ce qu'on peut venir ?", qui avait suscité chez moi un espoir incrédule (voir ici).

J'avais raison d'être incrédule.

 

Lundi soir, MonHomme a appelé sa mère et lui a dit : " Venez mercredi après-midi." (oubliant de lui dire, le coquin, que je  ne serais pas là) (pas d'bol, j'ai coiffeur)(en plus c'est vrai)

Précisons que, pour ses vacances portugaises, BM avait pour instruction claire et explicite : pas de cadeau, ni pour nous, ni pour Titona.

 

Hier aprem, j'étais en train de changer Titona lorsque j'entends du bruit en bas.

Vous la voyez venir, là ?

Parce que moi, sur le moment, je n'ai rien vu venir du tout.

J'ai dit : "Je ne sais pas qui est là mais monte, je suis en haut avec Titona. "  (oué, y a pas mal de passage chez moi, alors tant que la chienne ne fait pas mine de bouffer tout cru le nouvel arrivant, on ne s'inquiète pas trop de savoir qui c'est)

 

Et là...

Là...

 

C'était BM...

Sur le cul, je fus.

 

Passablement contrariée, j'ai décidé instantanément de ne pas être aimable. Pas désagréable, mais pas gentille non plus.

" Mais qu'est-ce que vous faites là ???"

" Ben on avait convenu avec MonFils !"

" Mais non. Il vous a dit mercredi !"

"Non non non ! Hier, il m'a dit : "Venez demain !" "

Le ton était tellement assuré que j'aurais presque pu la croire, et penser que MonHomme s'était planté. Sauf que j'étais devant lui quand il a téléphoné, et qu'il a bien dit mercredi.

" Non, il a dit mercredi."

"Non Cami je t'assure, il m'a dit "demain". Je suis sûre. Même que j'ai pensé que c'était étonnant parce que d'habitude il travaille le mardi."

"Non BM. J'étais là. il a dit mercredi."

" Ah bon. Mais c'est pas grave hein, maintenant on est là. Tu avais prévu quelque chose ?"

 

Heu, comment dire. À la dernière phrase, j'ai vu rouge. Tant d'irrespect, de "de toutes façons je m'en fous de ce qu'il a dit je fais ce que je veux et j'en ai rien à foutre de ton emploi du temps", ça m'a foutue en rogne pour de bon.

 

Du coup, je n'ai rien laissé passer de ce que je laisse passer d'habitude.

Elle nous a porté un cadeau : un torchon... alors, nous avons un torchon (qui n'essuye pas) directement venu de Corse, un autre (qui n'essuye pas non plus) en provenance d'Alsace, un autre (...) des Pyrénées (parce que, même quand elle va en excursion dans la vallée d'à côté, elle nous rapporte un "cadeau"), et j'en oublie. Plein. Tous sont vilains, hein, on est bien d'accord sur le concept.

À la place du "Merci" habituel j'ai dit, sur un ton trèèès neutre: "Vous allez vous faire engueuler par MonHomme".  (être prof, ça vous apprend à dire des trucs vachement désagréables, voire carrément vaches, sur le ton le plus neutre du monde : excellente stratégie pour désarmer les élèves agressifs)

 

Elle a porté un cadeau à Titona : un pantin en bois, plein de petites pièces à avaler.

À la place de "Oh, c'est joli", j'ai dit, sur un ton trèèèèèès neutre : " Vous allez vous faire engueuler par MonHomme."

Elle a dit : " Il a rien à dire c'est pas pour lui c'est pour Titona. Il va le suspendre dans la chambre."

(et vlan, une deuxième couche de "je m'en fous de vous, je fais ce que je veux")

Je n'ai pas dit mais j'ai pensé très fort : " Il dira ce qu'il voudra et tu risques de l'entendre fort. Quant à suspendre ce truc dans la chambre pas question, si ça ne tient qu'à moi il va moisir au fond d'un placard pendant 20 ans". (ce qui est injuste, car il est plutôt joli)(mais ça va se passer comme ça quand même)

 

 

Ils sont restés deux heures et demie, pendant lesquelles elle n'a cessé de répéter qu'elle perdait la boule, de s'être trompée de jour, et que MonHomme allait l'engueler. Je ne l'ai surtout pas détrompée. Je ne lui ai pas dit non plus que ce n'était pas grave. (on est d'accord : en soi, ce n'était pas grave. C'est le principe qui me fiche hors de moi)

 


J'ai envoyé, devant elle, un texto à MonHomme pour lui dire qu'ils étaient là.

Elle ne voulait pas que je l'envoie ("je vais me faire engueuler, ne lui envoie pas va !" "mais si mais si : peut-être qu'il pourra rentrer plus tôt pour profiter de vous voir !") (rho, c'est parfois délectable la mauvaise foi...)

Je lui ai lu la réponse de MonHomme (pas content) .

 

Hasard ou pas, ils sont partis bieeeeen avant le retour prévu de MonHomme.

 

 

 

Conclusions :

 

a) BM n'est pas mâtée.


b) C'est la guerre.

 

c) J'ai décidé d'être une adversaire teigneuse.

 

 

 

 

(Je le dis en blaguant mais en vrai, j'ai décidé de ne plus être aimable. Je déteste cette façon de faire semblant de tenir compte des gens, pour finalement s'imposer en faisant semblant que c'est une erreur, tout ça en profitant de ma politesse.) ( Elle est très forte : j'ai eu toutes les peines du monde à faire comprendre à MonHomme que non, elle n'a pas fait d'erreur, que oui, elle sait très bien ce qu'elle fait...) (Ça y est, il est convaincu et remonté) (Là, on est en train de préparer son "texte" pour l'engueulade qui ne manquera pas de se produire) (J'y veillerai) (C'est chiant cette nouvelle manie des parenthèses, vous trouvez pas ?) (J'ai oublié : on avait convenu que ce serait moi qui choisirais les laines et les modèles de tricots pour Titona, et aujourd'hui elle me lance au détour d'une phrase qu'elle va tricoter une veste cet été, en coton bleu qu'elle a déjà acheté. Je n'ai pas été aimable)

 

 

 

Idée de dernière minute : et si je donnais un lot de torchons (presque neufs !) pour le vide-grenier du lycée ? 10 centimes les 12 !

 


Mieux : je vais les donner à BM pour le vide grenier qu'elle organise chaque année pour le Téléthon.

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 21:06

 

Le maire d'un petit village du département voisin du mien refuse de marier un couple homo.

Passons sur le fait qu'un maire est le garant de la loi sur sa commune, et qu'à ce titre, c'est quelque peu paradoxal de refuser d'appliquer la loi, justement. (la démission me semble parfaitement adaptée dans ce genre de circonstances)(surtout pour ce genre de type) (mais passons, j'avais dit)

 

Il a déclaré devant les caméras : "Pour moi le mariage c'est la famille : un-homme-une-femme-des-enfants. Marier un couple stérile, ça n'a pas de sens."


C'était dit comme ça hein, je n'ai pas transformé.

Voilà voilà...

Pour une fois que j'avais le temps de regarder les infos, j'ai pas été déçue.

 

 

Moi je dis : on a du bol que ce type là ne soit pas député. Il serait capable de pondre une loi exigeant que les couples fournissent un certificat de fécondité avant de célébrer un mariage.

 

CONNARD !!!!

 

 

 

 

(PS : ça prend deux n ou pas, connard, à votre avis ? je voudrais pas offenser l'orthographe juste parce que je suis un peu énervée...)

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 14:49

 

Il y a un moment que je vois fleurir sur les blogs des copines des articles sur la "polémique" autour de la loi  sur le mariage, l'adoption, et la PMA pour des couples homos. Je me disais que moi, je ne ressentais aucune envie d'écrire un article sur le sujet.

Il y a quelques jours, j'ai lu ça, chez Nell. Bon, ça ne m'a pas émue outre mesure, parce que je me doutais bien que Nell n'était pas une vilaine homophobe, et même je la soupçonnais fortement d'avoir des "potes homos" (vous voyez c'que j'veux dire...)

Et puis hier, j'ai lu ça, chez Nelle encore. Du coup, je suis allée lire le commentaire posté par la fameuse Victoria. Et là, ça m'a juste énervée... J'ai réagi à chaud en y allant de mon propre commentaire, mais, à ma grande surprise, ça a continué à me tracasser cette nuit. D'où le présent article.

 

Moi, l'homosexualité, je m'en fous.

C'est un peu comme la couleur des yeux, des cheveux, de la peau, le dessin des lignes de la main ou les résultats du PSG : je m'en fous. Question d'éducation sans doute : on ne m'a jamais dit que "ces gens là" étaient des gens différents. Comme quand, à l'école, j'avais des copains maghrébins : on s'en foutait, on était copains pareil, on s'amusait pareil, on se bagarrait pareil, on se réconciliait pareil.

Du coup, l'homophobie, je ne comprends pas. Comme le racisme, je ne comprends pas non plus. Tant que ma belle-soeur, qui est homo, ne me drague pas, ben son orientation sexuelle ne me concerne en rien. (la soeur de mon mec, hein, pas la copine de mon frère ! soyez logiques enfin !!)

 

Du coup, le mariage ouvert aux couples homosexuels, ça m'est égal aussi. Entendons nous bien : jusqu'à il y a peu de temps, je me disais : "Pff, pourquoi ils veulent se marier ? Ça sert à rien, ils ont qu'à rester comme ils sont et ne pas se compliquer la vie. Pas la peine de faire une loi pour un truc totalement inutile."  Et puis je me suis mariée, et j'en ai été très heureuse, et maintenant je me demande pourquoi un couple amoureux serait privé de ça s'il en a envie alors que nous on a pu le faire.

Un peu comme si un couple ne pouvait pas avoir d'enfant alors que les voisins en font plein sans rien demander, vous imaginez le truc de ouf ??? Ce serait dégueulasse, injuste, inique ! (heureusement, ça n'arrive qu'aux autres) (un peu comme d'avoir un enfant homo, d'ailleurs) (je sens que je m'égare) Sauf que pour le mariage homo, ce n'est pas une maladie qui l'empêche, mais une loi qui maintient une injustice. Y a comme un bug.

Alors finalement, le mariage homo, je suis pour. Même que s'il y avait une manif près de chez moi j'irais, à condition qu'ils acceptent les poussettes et les hurlements Titonesques.

 

 

À part ma belle soeur (que je n'ai pas choisie), je n'ai pas de "potes homos". C'est pas que je n'en veuille pas, c'est qu'ils ne se sont pas présentés. Mais je m'en fous, vu que l'homosexualité, je m'en fous.

 

Par contre, ces dernières années, j'ai eu parmi mes élèves deux enfants d'un couple homo. Du moins, deux seulement pour lesquels je suis au courant de la situation. Le hasard des constitutions de classes a fait que je les ai eus tous les deux pendant les quatre ans de leur passage au collège.

 

En sixième, j'avais Garçon dans une classe et Fille dans une autre. Deux enfants remarquablements sympathiques, sociables, épanouis, intelligents, bons élèves, bien éduqués. Et sans lien apparent entre eux, en dehors de leur mignonneté.

Garçon, manifestement en avance intellectuellement, avait parfois quelques soucis d'adaptation dans la classe, comme souvent les enfants  précoces. Sa maman, que j'ai rencontrée plusieurs fois, le suivait de près et l'accompagnait dans son parcours un peu particulier. Je ne lui connaissais pas de papa, mais ne m'en inquiétais pas vu que sa maman était présente et visiblement compétente.

Fille, elle, était brillante scolairement (un peu moins que Garçon, mais rien ne me poussait à les comparer à l'époque), avait plein de copines adorables, c'était un élément pacificateur et stabilisateur dans sa classe. C'était le début de ma PMA, et je me disais : "Si j'ai une fille, je voudrais bien qu'elle lui ressemble". (ah oui : en plus, elle était jolie comme tout). Je voyais régulièrement la maman de Fille aux rencontres parents-profs, pour lui dire que tout allait pour le mieux, et même mieux.

 

En cinquième, Garçon a tâté le terrain sans en avoir l'air. À l'occasion de la résolution d'une énigme mathématique (Trois femmes, chacune accompagnée de ses deux filles, entrent dans une salle d'attente où il y a 7 sièges. Toutes s'assoient, chacune sur son siège. Comment est-ce possible ?), il est venu me demander : " Les dames, elles sont homosexuelles non ?" Et moi : " ???" Alors lui : " Ben oui, si elles sont homosexuelles ça économise des mères !"

Cherchez pas, je crois qu'il n'y avait pas de logique : c'était juste un test. Auquel j'ai eu la bonne idée de ne pas répondre "Non voyons, que va-tu chercher là, c'est tordu ! Ce sont des vraies mères", mais plutôt " Tiens ? Quelle drôle d'idée ! Non non, ce sont des mères biologiques". " Ah bon, d'accord." m'a-t-il innocemment répondu.

Et quelques jours après, Garçon est venu me dire, en confidence, que Fille était sa soeur, enfin pas tout à fait mais quand même, leurs mamans vivaient ensemble alors c'était comme sa soeur non ?

J'ai pas voulu lui dire que je m'en foutais, alors je l'ai remercié de sa confiance. J'ai compris plus tard que j'étais la deuxième adulte à être au courant au collège. (la première, c'était une collègue qui se trouve être une de mes amies, très proche)

 

En quatrième, Garçon et Fille étaient dans la même classe, et certains de leurs copains étaient au courant qu'ils étaient frère et soeur. Garçon et Fille étaient les deux meilleurs élèves de la classe, des élément moteurs tant sur le plan scolaire qu'humain.

Quelques profs savaient aussi, et j'ai constaté que les enfants les avaient bien choisis : ils ne s'étaient pas adressés à ceux qui risquaient de leur faire sentir de la désapprobation.

 

En troisième, enfin, la maman de Garçon et la maman de Fille ont cessé de venir me voir séparément lors des réunions parents-profs : l'une venait, et on parlait des deux enfants. Comme pour toutes les fratries. Il a fallu 4 ans pour arriver là. Elles ne le faisaient pas avec tous les profs, j'ai pris ça comme une marque de confiance, presque un compliment.

 

 

Voilà, c'est juste un témoignage.

Pour dire que moi, prof, je vois passer une centaine de gamins par an, et que je signerais des deux mains, des deux pieds et du reste pour que tous mes élèves ressemblent à ces deux-là. Pour le confort des profs, bien sûr, mais aussi pour le bonheur de mes élèves : qu'ils soient tous aussi bien dans leurs baskets, aussi affutés intellectuellement et aussi capables de mener leur barque paisiblement.

Pour dire aussi que, à cause de gens comme Victoria, ces mamans ont passé des années à "se cacher", à ne pas laisser voir qu'elles vivaient en couple. Je vis dans un milieu rural, où "tout se sait" : garder un tel "secret" est une gageure, et elles l'ont fait pendant plusieurs années, ne parlant qu'à ceux et celles dont elles étaient sûres que leur réaction ne nuirait pas à leurs gamins. En laissant aussi le choix aux enfants d'en parler à qui ils voudraient, malgré la "prise de risque". Elles ont réussi leur coup : en 4 ans, je n'ai jamais entendu que ces enfant aient été victimes d'une quelconque insulte à ce sujet. Mais que de complications pour elles, juste pour pouvoir affirmer ouvertement, chacune : " Ce sont MES enfants".   (Et pour les enfants : quand pourront-ils affirmer : "Ce sont MES mamans ?"... pour l'instant, je n'ai entendu ni l'un, ni l'autre, dire ça)

 

L'homoparentalité est une réalité.

Les enfants de couples homosexuels ne sont ni plus heureux, ni plus malheureux que les autres.

Les parents homosexuels ne sont ni meilleurs ni pires que les autres. Simplement, comme pour les parents passés par la PMA, comme pour tous ceux qui se sont battus pour avoir des enfants, je suis certaine qu'ils sont conscients qu'être père ou mère est un privilège.

Je suis certaine aussi que ces enfants ont été désirés fortement, car il est plus simple pour un couple homo de renoncer si la "motiavtion" n'est pas optimale. C'est sans doute encore plus "tentant" que pour les couples en PMA, et je ne connais pas un couple en PMA qui n'ait pas envisagé un jour ou l'autre de renoncer.

Je suis certaine que tous ces couples ont longuement réfléchi à leur projet de famille (contrairement à d'autres, parole de prof...), au sens de leur parentalité, à ce que leur désir d'enfant avait d'ordinaire et à ce qu'il avait d'extra-ordinaire, au sens propre de ces termes. Ils ont réfléchi, comme moi, comme nous deux, comme tous ceux pour qui avoir un enfant ne se fait pas "naturellement". Quelle différence entre ces couples et le mien ?

Je suis certaine que ces couples ont mûrement réfléchi leur projet éducatif, la façon dont ils aideraient leur(s) enfant(s) à vivre au mieux la différence qu'ils leur ont "imposée".

Je suis convaincue que ces enfants bénéficient d'une attention bien supérieure à beaucoup d'autres, pour lesquels les parents ne se sont pas posé la moindre question de ce type. Et pour ces autres, ça peut très bien marcher comme ça peut capoter lamentablement. Comme pour les enfants de couples homos.

 

 

Je crois que les gens qui ne comprennent pas ça sont des gens qui n'ont jamais réfléchi au sens du "métier de parent".

Je crois qu'ils n'ont pas compris que la mission d'un parent, qu'il soit parent génétique, parent "gestant", parent adoptif ou toute autre sorte de parent à inventer, est d'accompagner un enfant sur SON chemin, pour l'aider à devenir un adulte épanoui et stable (et éventuellement homosexuel, hein pourquoi pas ?).

Je crois qu'ils n'ont pas compris que tous les chemins sont différents et riches, je crois qu'ils ne veulent rouler que sur des autoroutes, à 130 km/h, sans regarder le paysage, sans musarder tranquillement et découvrir les merveilles que la vie peut réserver si on prend la peine d'être curieux.

Je crois qu'ils ne connaissent qu'une seule façon d'être parent (celle enseignée par l'Église avec une majuscule, et par la morale dite "judéo-chrétienne" dont nous sommes supposés être les héritiers et les défenseurs, si je comprends bien Victoria ?), et je trouve que c'est triste. Pour eux, et pour toutes les victimes de leurs prises de paroles, de leurs revendications rétrogrades et, je l'espère, inutiles.

 

Triste pour Garçon et pour Fille, que j'aimerais bien avoir sous la main pour leur demander ce qu'ils pensent de tout ça, eux.

 

 

(pour quelqu'un qui n'avait rien à dire sur le projet de loi qui fait du bruit, ça se pose un peu là, non ?)

(c'est un peu désordonné, mais il est tard... bonne nuit...)

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 22:58

 

Ce matin, MaTitona a eu la bonne idée de téter à l'heure de l'émission "les maternelles". c'est pas que je sois fan, mais là c'était consacré aux crèches parentales, or ce sera notre mode de garde à partir de septembre : j'ai donc regardé. Et je n'ai rien appris de bien intéressant, mais ce n'est pas le sujet de l'article.

 

Par contre, j'ai appris que la soeur de Pénélope Cruz a fait (ou veut faire?) un bébé toute seule. (qu'est-ce que cette info sans le moindre intérêt vient faire dans cette émission ??)

Et là, une des animatrices, que j'ai déjà vue compatir sur les difficultés, les douleurs de couples en PMA lors d'émissions précédentes (compatir crédiblement, je dois bien l'avouer)  lancer joyeusement (je vous assure, c'était vraiment joyeux) :

 

 " Ah mais on veut des détails, on veut du croustillant : PMA ou pas PMA ? "

 

Voilà les filles, maintenant vous le savez : la PMA, c'est croustillant.

 

Ça m'a un peu énervée.

 

( Et ma main dans la gueule de Nathalie LeBreton, c'est croustillant vous croyez ? )

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 15:28

 

Alors voilà.

Y a des trucs qui continuent à m'énerver.

Je peux pas dire que ça me fasse vraiment mal, mais ça m'énerve.

 

Dans des moments d'égarement, il m'arrive (rarement maintenant : je me méfie) d'évoquer la possibilité d'un numéro 2, après ma numéro 1.  Oui, je sais, je suis gourmande. Mais bordel, on peut rêver, non ?

Je le fais avec précaution, seulement avec des gens dont je sais la bienveillance.

 

Oué...

 

Déjà deux fois ou trois fois, j'ai eu droit à " Et puis celui là tu vas voir, il va venir tout seul, je suis sûr(e) que t'auras pas besoin de traitement. Moi je connais quelqu'un qui..."

 

Alors deux ou trois fois, j'ai interrompu un peu brutalement en disant " Stop, je n'ai pas envie d'entendre ça. Peut-être que ce sera facile, peut-être que non. Ne me dis pas que tu sais ce qui va arriver."

 

Je trouve ma réponse assez modérée, bien qu'un peu brusque.

 

En vrai, ce genre de réflexion me donne plutôt envie de dire : " Et ma main dans ta gueule, elle va y venir toute seule tu crois ? "

 

Mais j'ai peur que ça ne soit mal pris : j'aime pas blesser les gens, moi.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 19:44

 

Ça se passe jeudi matin, vers 8h30.

Je vais à l'hôpital où exerce ma gynéco, pour mon écho puis ma PDS. Avant d'avoir accès à la gynéco, je dois passer par les admissions, qui délivrent le sésame qui permet d'aller en consultation. Et aux admissions, il y a du monde et aussi des tickets numérotés, comme au rayon charcuterie de mon hypermarché.

357. Bon... ils en sont au 345... je patiente, donc. Et j'observe.

Tiens, une mémé avec un sourire de gamine, chouette !

Oh, un gamin de 3 ans dans une poussette avec un regard de vieillard, zut, il a une sonde gastrique dans le nez, pas chouette (j'ai de la chance, j'ai de la chance,  j'ai de la chance !).

Oh, deux Têtes À Claques : 40 ans à eux.

Lui : 19 ans maximum, blond boutonneux, dégingandé, empoté, l'air niais : un petit pois dans le ciboulot.

Elle : un an de plus à tout casser, l'air sûre d'elle comme ces gamines incapables d'aligner deux mots dès que le propos n'est pas de raconter des saloperies sur leurs profs/leurs ennemis/leur meilleure amie/leurs ex, mais qui se croient plus intéressantes que n'importe qui au monde. (au collège on n'ose pas le dire mais ici oui : une gounifle de premier ordre).

Deux TAC identifiables en un coup d'oeil par la prof que je suis, mais elle pire. Lui au moins a l'air gentil, ou je devrais plutôt dire qu'il a l'air brave. Pauvre de lui... elle doit le mener par le bout du nez, sans aucun doute...

Rho les cons, ils vont direct au gichet, ils vont me doubler ! Je m'apprête à bondir de mon siège, prête à mordre, mais le regard noir du 351 les arrête net (il serait pas prof, le 351 ?).

 

Je passe (avant eux, petit sourire victorieux et ridicule aux lèvres, chuis con...), obtiens le précieux papier vert pisseux qui m'autorise à aller plus loin et pars tranquillou vers la consultation de gynéco.

Là, avant de voir la gynéco il y a encore une étape : signaler aux secrétaires du service que Coucou ! Je suis là !. Lesquelles secrétaires sont occupées à compléter le dossier d'une (visiblement gentille) jeunette très très enceinte, bon, je patiente.

Rien à lire, j'observe le paysage. Beaucoup moins intéressant que dans le hall principal. Tout est trèèès calme, nous nous regardons les unes les autres pour essayer de déterminer sans parler qui est arrivée en premier pour la laisser passer d'abord, parce que tout de même doubler ça ne se fait pas !

 

Et là.

Là.

Je vois arriver Petit Pois et Gounifle. Gounifle devant, Petit Pois en laisse.

Elle a une assurance déconcertante, cette fille, étant donné... étant donné quoi, d'ailleurs ? sa "têtàclaquerie", je dirais.

Elle passe devant moi. Je lance un " Tête à claque ! " intérieur, puis remercie je ne sais qui/quoi qu'en fait elle ne vienne pas en consult gynéco : visiblement, elle va plus loin. C'est là qu'elle fait demi-tour en engueulant Petit Pois (qui la suit fidèlement, je rappelle) à haute et intelligible voix : "Non mais n'importe quoi, c'est pas là qu'on va, c'est ici !".

Et repasse devant moi, zappe la case secrétaire, et va directement attendre devant la porte de la gynéco. De MA gynéco. Le tout avec une assurance... énervante, crispante, têtaclaquante.

Je grrrrrr !!!

Je m'assois finalement le plus loin possible d'eux, à côté de la (visiblement gentille) jeunette très très enceinte.

Oui, parce que là, ça me semble une évidence malgré l'absence de preuve volumique : Gounifle est forcément enceinte ! (Pôôôôvre Petit Pois...)

 

" Badoum ! badoum ! badoum ! "  (oui, les salles d'échos sont mal insonorisées, on s'y fait à force)

G : " Oh, on va entendre son coeur !! "

PP : "... " (sourire niais, mais pas plus qu'avant)

Moi : " Hé Gounifle, ça c'est un coeur d'au moins 6 mois ! Toi si t'es à 2 mois c'est le Pérou, Tachouille !"

G, pas contente de l'absence de réaction de PP : " Hé ! Je te dis, on va entendre le coeur, c'est trop coooool !! " (sur le même ton qu'elle a du dire juste avant Noël : "Hé, je te dis que je vais avoir une PS18, c'est trop cooool !! ")

PP : " Gnééé ??? "

Moi : " Tête à claques  ! "

 

Plus tard (au moins.. pfou, 2 minutes plus tard !)

G : " Pfff, c'est long ! "

PP : " Oué "

Moi : " J'aurais détesté être ta prof de maths. Ou ta prof d'autre chose. Je détesterais te connaître, en fait.  "

G : " C'est pas normal d'attendre. "

PP : " Gné ?? "

Moi : " Tête à claque !! "

G : " J'aime pas attendre, là, c'est trop long d'attendre comme ça, là ! "

Moi : " Ta gueule connasse ! "

(vous remarquez avec quelle élégance je parviens à placer dans le même article les deux expressions phares de ma toute nouvelle catégorie ? chuis trop forte ! )


Au bout d'un moment (heu, 3 minutes supplémentaires environ), la gynéco sort de la salle d'écho, accompagnée par une très enceinte.

Gounifle saisit le bras de Petit Pois, commence à se lever. Toujours la même assurance.

Je ne dis rien, je regarde la gynéco. Qui lance un regard circulaire et évalue la situation en 1/2 seconde.

Et m'appelle. (je l'aime, cette femme-là)

Nhark nhark nhark...


Gounifle, offusquée, se rasseoit. J'ai vu le moment où elle allait faire valoir qu'elle était enceinte pour passer avant moi, mais elle a pas osé. (faut dire, la jeunette sympathique lui serait passé devant, hé hé hé...)(et elle aurait pris mon sac dans la gueule, aussi)

 

Et quand je suis sortie, elle a appelé la jeunette enceinte avant Gounifle et Petit Pois.

 

Je vous raconte pas la tronche qu'elle faisait, ma Gounifle...

 

Qu'est-ce qu'il a du prendre, Petit Pois !

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 19:32

 

Alors voilà.

De "Ta Gueule Connasse !" en rencontres fortuites avec des Têtes À Claques, j'ai décidé de créer une nouvelle catégorie.

Pré-alimentée par les TGC déjà publiés, et avec un TAC à écrire très vite !

 

 

Mon challenge : publier plus de "PMA qui fait rire" que de "TGC TAC et cie"...

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 23:29

 

B. est une vague copine avec qui j'ai pas mal covoituré depuis 2 ans, pour cause d'atelier de musique commun à 40km de l'endroit où nous habitions toutes les deux (avant notre déménagement). Une nana plutôt sympa, même si je n'aurais pas passé un week-end avec elle...

De conversations de coivoiturages en papotages, je lui ai dit nos soucis pour avoir un bébé, bien qu'on ne soit pas très proches. Elle a foncé droit dans les poncifs "Il ne faut pas y penser", "La cousine de la voisine de l'oncle de ma belle-fille, ben elle a été enceinte naturellement juste quand elle a arrêté d'y penser" (ou "dès qu'elle a eu l'agrément pour l'adoption", je sais plus), "Maintenant que vous avez fini le nid il va venir ce petit, tu vas voir". Je m'en foutais un peu de ce qu'elle me disait, c'était avec de "bonnes intentions" et elle n'était pas assez proche pour que ça me blesse.

 

Ce soir, atelier de musique (nous ne covoiturons plus, donc).

Je portais un (joli) pantalon, qui se trouve avoir une ceinture un peu large "taille basse".

Je n'ai pas perdu mon kilo et demi de TEC 2.2 : le pantalon, bien que joli, me serre.

 

À la fin de l'atelier, B. vient me trouver. Et me déclare : "Tu as un joli pantalon !"

J'aime bien les compliments, moi. Alors je remercie. Je me méfie pas, je suis très primaire du compliment, moi.

Et elle enchaîne, sur un ton complice, un peu gourmand : " Tu nous prépares le petit, dis ?..."

 

Ça m'a espantée.

Comment, mais comment peut-elle se permettre de me poser cette question ?

Elle sait que nous galérons.

Comment peut-elle ??

Je ne sais pas... dans ce genre de situation, il y a deux options : soit la nana n'est pas enceinte et c'est une gaffe monumentale ; soit elle est enceinte et alors, quel manque de délicatesse... si la nana n'en a pas parlé c'est peut-être qu'elle veut le garder pour elle, non ?

 

Je n'ai pas pu m'empêcher de lui lancer un regard assassin, je crois. Estomaqué et assassin.

 

Je lui ai répondu un truc du genre : " Mais, B. ... ! Je le prépare depuis environ 4 ans, je te l'ai dit non ??"   (pas gentil, le ton)

" Non parce que ton pantalon avec la ceinture large, on a pensé que c'était pour soutenir, tout ça..."   elle n'avait presque pas l'air gênée !

 

Alors :

- "ON" a pensé ??? en plus vous vous êtes mis à plusieurs ? c'est qui les autres, que je les remercie de leur délicatesse, EUX, qui ont eu la décence de ne pas venir me poser la question !

- je ne VOUS préparerai pas de petit, mon petit n'aura rien, mais alors rien à voir avec toi et tu seras la dernière personne à qui je parlerai de ma grossesse

- soutenir ? parce que tu crois que les nanas enceintes qui ne mettent pas de ceinture, leur bébé il se casse la gueule ???

 

"Non B., je ne suis pas enceinte. Même que tu n'aurais pas du me poser cette question, tu as gaffé bien comme il faut"   (toujours pas gentil, le ton, pas gentil du tout du tout)

 

"Ah, mais il nous semblait que tu avais... " (geste autour de ses cuisses, genre j'ai sévèrement épaissi mais elle ose pas le dire). Toujours souriante, toujours pas gênée.

 

"Et ben non, c'est que du gras dont je me passerais bien (euphémisme) , rien de positif dans tout ça. Je te dis que tu es en train de gaffer, faudrait que tu arrêtes là. Tu t'enfonces."   (Pas gentil mais posé, le ton, bien que j'aie hésité à lui balancer mon accordéon dans la gueule. Mais j'aurais pu abîmer l'accordéon, et ça ça m'aurait vraiment contrariée)

 

"Ah... excuse moi, vraiment... mais en plus ce soir tu avais l'air..."  (mimique de plaisir, mains qui s'agitent autour du visage pour exprimer le bien être)   "...  alors j'ai pensé..."

 

Oui, j'avais l'air de bonne humeur ce soir. Fatiguée (j'ai les yeux qui tombent au fond des joues, je sais), mais détendue, plutôt souriante. Je n'avais pas de poids, ce soir, je n'étais pas bouffée de l'intérieur.

ET ALORS ???

Je n'ai pas le droit d'être bien si je ne suis pas enceinte ???


TA GUEULE, C***SSE !!!

 

 

J'ai été héroïque : j'ai ravalé ma dernière réplique.

Je crois que c'est mon regard-qui-tue-de-la-dernière-extrémité-avant-de-devenir-vraiment-désagréable (longuement peaufiné en classe, vive la "Validation des Acquis Professionnels"!)  qui l'a arrêtée. Ou alors c'est parce que je me suis tirée en la laissant seule dans la salle vide (je crois bien que j'ai fermé la porte derrière moi).

 

 

Ce que j'en retiens :

- B. est une andouille de première catégorie. Sous des airs gentils qui donnent l'impression qu'elle s'intéresse aux gens, elle ne fait attention qu'à elle-même. Je m'en doutais, ce soir je confirme.

- Le seul truc qui m'a blessée c'est quand elle m'a dit que j'avais grossi... croyez-le ou laissez-le, je m'en foutais qu'elle me demande si j'étais enceinte. J'essayais de lui faire prendre conscience que c'était une gaffe pour "l'éduquer", en fait : jusqu'aux deux dernières répliques je n'étais pas vraiment concernée par son discours.

- B. est la première personne, en 4 ans, à qui je regrette d'avoir parlé de nos soucis.

- C'est très banal mon histoire, ça aurait pu arriver/c'est arrivé à bon nombre d'entre nous (les pmettes). Du coup je me rends compte que j'ai eu beaucoup de chance avec les autres personnes à j'en ai parlé, qui se sont toujours comportés avec beaucoup de tact et de délicatesse. Ou alors c'est parce que je suis super intelligente et sensible et que j'ai troooop bien choisi mes interlocuteurs. Oui, ça doit être ça : je suis un génie. Un génie avec des trop grosses cuisses, mais un génie quand même.

- Je suis assez fière de ma réaction, en fait. De mon ton posé mais pas gentil. C'est rare que je ne sois pas "gentille"... mais j'aime pas qu'on fasse semblant de s'intéresser à moi quand en vrai on s'en fout...

- Ça fait vachement de bien de gueuler un "TA GUEULE C***SSE !!!" à haute et intelligible voix dans sa voiture.

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 08:36

 

Hier, repas de copains dans une fête de village, encore (oui, chez nous c'est la saison des fêtes de village). Encore de bons copains, et d'autres. Un couple qu'on ne connaît pas, la soixantaine. Qui vont être grands-parents bientôt, pour la première fois : ils sont contents. Discrets, et contents : bon, tant mieux pour eux.

 

Un autre couple, la soixantaine aussi, qu'on connaît bien : ils savent nos galères. On peut pas dire qu'on soit très proches, mais ils font partie de la bande de copains. Eux viennent d'être grands-parents, pour la première fois aussi. Bon. S'extasient sur leur petit-fils (elle surtout : ouf, on est surtout copains avec lui), sortent les photos, les font tourner... le grand-père, bien que très fier de sa progéniture, a le bon goût de les détourner avant qu'elles n'arrivent jusqu'à moi. J'apprécie l'intention, mais le moment est un peu désagréable tout de même alors on tourne le dos avec MonHomme, on va voir les gamins (grands) qui jouent dans la pelouse. À mon avis, ça se voit.

 

Puis la grand-mère demande à sa future collègue quand la merveille doit naître.

Et  devant la réponse, s'exclame (haut et fort) :

 

" Oh ben vous allez voir, c'est loooooooong d'attendre !!! Boudu que c'est long d'attendre ! "

 

J'ai pas pu m'empêcher de me retourner pour lui lancer un regard assassin (et stupéfait : comment peut-elle dire ça devant nous ???). Histoire de ne pas plomber l'ambiance, j'ai ravalé la petite phrase gentille qui voulait à tout prix sortir :

 

" Quand tu auras attendu 4 ans tu sauras ce que ça veut dire, "long", ......... "

(Dans les pointillés, vous avez le choix de l'insulte qui vous convient le mieux. Les suggestions sont les bienvenues)

 

Décidément, il y a des cons...

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???

  • : Sur notre chemin...
  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
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Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

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