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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 16:52

 

Lorsque le diagnostic d'Ovaires Poly-Kystiques a été posé par ma gynéco, j'ai fait comme tout le monde : j'ai gogolisé.

J'ai trouvé des infos : sur des sites médicaux "sérieux", des infos techniques sur le diagnostic, les étapes de traitement, etc. Rien de plus que ce que m'avait dit ma gynéco. J'ai du naviguer sur des blogs pour en savoir un peu plus, obtenir des infos que j'ai ensuite fait confirmer par ma gynéco, justement. La plupart étaient justes. (comme quoi, les blogs, c'est pas mal parfois) (et en plus ça m'a donné l'idée d'ouvrir le mien)

 

J'ai toujours eu une grande confiance dans ma gynéco PMA (même si, comme toutes les filles dont les tentatives échouent à répétition, j'ai été taquinée à moment donné par l'envie de changer de crèmerie, pour voir) (comme j'ai bien fait de ne pas le faire...). Elle a toujours répondu à mes questions, et lorsque j'ai osé l'interroger sur ses choix "tactiques" concernant nos traitements, ses réponses m'ont prouvé qu'elle avait envisagé toutes les pistes que j'avais trouvées sur le net mais dont elle ne m'avait jamais parlé. C'est un vrai, bon, médecin.

 

Mais.

 

Elle ne m'a jamais parlé des pathologies, ou même simples soucis, associés aux OPK. Je lui ai demandé de traiter mon infertilité, elle a traité mon infertilité (Avec succès, n'oublions pas !).

 

J'aurais aimé qu'elle prenne le temps de m'expliquer, du point de vue hormonal, ce qui clochait. Pourquoi j'avais des OPK, ou, si elle ne savait pas pourquoi, quels étaient les critères de diagnostic, quel était le pronosctic global (hors questions de fertilité, j'entends)

 

J'aurais aimé qu'elle me parle, un peu, de ce qu'il y a autour  des OPK (ouais je sais la formulation est douteuse... autour  des ovaires polykystiques il y a des kystes, je suis au courant et si tu lis cet article c'est que tu le sais aussi).

 

Par exemple, l'hyperpilosité. Ça en fait j'aurais bien aimé qu'on m'en parle vers 17 ou 18 ans, quand il est devenu clair que mon cycle menstruel était tout pourri et que moi, indépendament de ça, j'étais hyper-complexée par mes poils aux jambes (et ailleurs) que je trouvais très anormaux (et j'avais raison !). J'aurais aimé aussi qu'on en parle à ma mère, qui aurait peut-être renoncé à m'interdire formellement de m'épiler et de me raser car elle n'avait jamais eu besoin de le faire alors pourquoi je l'aurais fait, moi ?

 

Par exemple, la tendance au surpoids, voire à l'obésité. Parce que je me suis toujours sentie très coupable de mon surpoids (réel ou supposé), parce que je sentais bien qu'il y avait quelque chose qui clochait autour de ça (et pas seulement mon alimentation) mais que je ne pouvais le dire à personne parce que je redoutais qu'on me réponde que je me cherchais des excuses (OH ! que cet aveu est difficile... OH ! que j'aurais du m'écouter...).

 

Par exemple plein d'autres trucs pas sympas, que j'ai potassés pendant ma période PMA et que j'ai oubliés maintenant, car oui on oublie (mais pas tout).

 

 

 

Mais là, aujourd'hui, il y a une information que je trouve capitale et que je n'ai trouvée ni sur le net, ni chez un gynéco.

Elle m'a été donnée, il y a peu de temps, par une médecin naturopathe qui, en toute simplicité, a révolutionné mon rapport à mon alimentation et à mon poids.

 

La pathologie des OPK est associée à une modification du métabolisme des glucides.

Quand elle me l'a expliqué j'étais un peu sonnée, alors je n'ai pas tout bien retenu du point de vue technique : toi le scientifique qui passe par là, ne me reproche pas mon imprécision s'il te plaît (par contre si t'y connais et que tu veux apporter des précisions en commentaire, n'hésite pas).

En gros, les glucides sont transformés "directement" (ou au moins plus vite qu'il ne faudrait) en graisses. D'où la tendance au surpoids, et à l'obésité (CQFD...).

Le risque, à long terme, est l'apparition d'une insulinorésistance, et donc éventuellement d'un diabète.


YOUPI !!!!

 

En soi, ça fait flipper. D'ailleurs, j'ai commencé par faire l'autruche et ignorer cette histoire pendant quelques mois. Mais au rendez-vous suivant, elle est revenue à la charge. Et là j'ai compris que je tenais une explication à toute mon histoire de surpoids, de difficultés alimentaires, d'incompréhension, d'impuissance,de culpabilité...

J'ai pleuré longtemps dans le cabinet de cette dame qui venait de me faire comprendre que non, je n'étais pas une mauvaise fille qui était incapable de maigrir parce qu'elle n'avait pas assez de volonté.

Juste une fille qui avait une maladie.

Juste une maladie, bordel.

Juste une maladie.

Bordel.

Juste une révolution...

 

Et des solutions. Ça tient en deux conseils simples :

  • supprimer totalement tous les sucres ajoutés : tout ce qui est préparé avec du sucre (bonbons, gâteaux, patisseries, biscottes, confiture...), mais aussi pain et pâtes si elles ne sont pas complètes, miel... (est-ce que ce sont les "sucres simples" ?). Par contre on peut manger des fruits frais ou secs et des "sucres lents" à condition que ce soient des céréales complètes ou au minimum semi-complètes.
  • essayer de faire 1/2 heure de marche rapide par jour (pour savoir si c'est "assez rapide" : il faut avoir assez de souffle pour parler, mais pas pour chanter).

Deux remarques :

- Le premier a l'air difficile à tenir, mais si on a l'idée qu'on "se fait du mal" en mangeant quelque chose de sucré, ça aide beaucoup : on en a beaucoup moins envie !

- Ça a l'air de conseils "génériques" à toute personne qui veut maigrir... Sauf que la marche quotidienne, je l'ai fait longtemps, longtemps, et sans résultat. Sauf que pour un "rééquilibrage alimentaire" classique, on vous parle beaucoup des graisses, au moins autant que du sucre. Et que moi  la restriction de graisses et de sucres j'avais testé, mais je ne l'avais pas tenue longtemps : en fait je pense que j'avais déjà une alimentation normale, et que du coup en enlever c'était trop difficile à tenir. Que celui ou celle qui n'a pas d'OPK s'abstienne, s'il vous plaît, de commenter de façon peu réfléchie et éventuellement désobligeante.

 

 

J'ai arrêté tous les sucres ajoutés ou presque (pas le pain blanc... c'est compliqué pour moi, mais je vais peut-être m'y mettre car l'efficacité de la chose me motive). Le début a été difficile, mais au fur et à mesure ça devient plus naturel. J'ai moins envie de sucre, je me tourne spontanément vers le salé. J'ai eu un peu peur au début de compenser avec des trucs gras, mais j'ai décidé de ne pas me prendre la tête avec ça et de ne pas me restreindre par ailleurs (en restant raisonnable hein !).

 

C'était il y a 1 mois.

J'ai perdu 1 kg. Ce n'est pas spectaculaire, mais c'est un kilo avec lequel je luttais depuis plus d'un an, à coup de privations, frustrations, déceptions et auto-flagellations. Ce n'est pas spectaculaire, mais c'est une victoire colossale pour moi.

Je suis à 500g de mon poids avant grossesse, sur la pente descendante, et ça me fait un bien fou...

 

 

Voilà, c'est mon retour d'expérience sur cette histoire d'OPK et d'insulinorésistance.

J'aurais aimé trouver cette info il y a quelques années. Pour mon bien-être moral, et pour épargner à mon corps quelques années de sucre dangereux pour moi. Tout le temps où on sait est du temps gagné sur le diabète...

 

Je voulais faire un article court et factuel pour donner l'essentiel de l'info seulement, je n'y suis pas arrivée. Tout ça me touche de trop près, je ne sais rien enlever dans ce texte que je sais pourtant trop long.

Jespère n'avoir découragé personne de lire juqu'au moment intéresant.

J'espère qu'une personne, au moins, tirera un bénéfice de ce que j'ai posé ici.

 

 

PS : toi qui me lis pour la première fois, va voir s'il te plaît l'avertissement en bas de page. Juste au cas où. (et, peut-être, si tu me connais, abstiens-toi de lire le reste du blog ?)

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 18:33

 

J'ai passé la semaine dernière " hors espoir ". Bizarre autant qu'étrange... une espèce d'indifférence au résultat.

Bon.

Je ne suis pas allée chercher midi à quatorze heures et j'ai pris cette indifférence comme elle venait. (Mais au fond de moi je pensais bien que c'était une protection. Ou pas... tout ça se transforme tellement en routine qu'il devient difficile d'imaginer une issue différente de celle des tentatives précédentes.)

 

 

Hier, j'ai vu une médecin naturopathe (vous savez, celle qui m'avait dit que  " c'est bien, vous n'êtes pas trop maigre pour une FIV ").

Elle dit pouvoir m'aider : à réguler les messages hormonaux, à améliorer mon état général pour que l'énergie dont je dispose soit utilisée pour la bonne cause, " parce que vous savez, il en faut de l'énergie pour faire un bébé ! "

Heu, oui, je crois que je sais...

 

Je suis sortie de là avec des conseils alimentaires ( les pmettes devraient toutes sacrifier au rite des omégas 3, semble-t-il ), un peu d'homéopathie, du magnésium (j'ai échoué au test du coup de marteau sur la joue, visiblemment), des levures pour ma flore intestinale, et... deux mixtures immondes à base d'ortie et de houblon pour la première (vous imaginez un truc beurk ? ben c'est pire !!), et d'artichaut, radis noir et chardon pour la seconde (encore plus pire que l'autre) : le tout pour détoxifier mon foie, épuisé par tous les traitements infligés à mon pauvre organisme.

 

Désormais, le matin c'est :

- 1 comprimé d'acide folique

- 1 aspégic nourrisson

- 1 comprimé de levures

- 2 comprimés d'omégas 3

- 2 comprimés de magnésium

- 1 cuillère à café de beurk

- 2 cuillères à café de super-beurk

 

Finalement, Utro-crado, c'était sympa comme médication..

 

Dire qu'il y en a qui font des bébés en faisant l'amour le dimanche matin...

(Oui, je sais, j'ai déjà écrit ça. Mais au fur et à mesure que le temps passe ça me semble de plus en plus incroyable)

 

 

Et puis aujourd'hui, je suis allée voir mon acupuncteur.

Toujours très distant, cet homme. Mais super-compétent d'après mes nombreuses sources (dont la dame ci-dessus, que je vous rappelle que je l'aime, celle femme-là, rapport à sa petite phrase magique), donc je lui pardonne sa froideur.

 

Alors voilà.

À chaque fois que je vais le voir, il commence le rendez-vous en posant un doigt sur chacun de mes poignets pour "sentir les énergies", si j'ai bien compris.

Et à chaque fois que je vais le voir après un transfert, je me demande si il sent si ça a marché ou pas. Et à chaque fois, je me sens totalement ridicule de me demander ça, comme si je me croyais que cet homme avait des super-pouvoirs, quoi, un truc dans ce genre.

Aujourd'hui encore ça n'a pas loupé : j'ai observé attentivement son expression pendant qu'il tâtait mes poignets : rien, comme d'habitude.

 

Sauf que.

 

Après la séance, d'habitude, il me dit un truc du genre : " Si ça n'a pas marché vous me rappelez alors, hein ? ".

Et là il m'a dit : " Bon, si ça marche vous me rappelez dans trois semaines. De toutes façons, c'est dans les cinq premières semaines que ça se gagne, ces affaires-là. "


En souriant.

 

Il a souri.

En me disant une phrase qui commençait par " Si ça marche ".

 

Alors voilà.

Je crois que mon acupuncteur a des super-pouvoirs.

Je crois qu'il sait que ça a marché.

Je crois qu'il ne veut pas me le dire clairement au cas où.

 

Je crois que je ne devrais pas croire ça.

 

Je crois que j'imagine, je crois qu'il n'a rien voulu dire, je crois que je fabrique de l'espoir à partir de rien.

 

Je crois que ça y est, j'espère vraiment.

 

Je crois que je suis désormais capable d'espérer un résultat positif lundi soir.

 

Jusqu'à la phrase fatidique, je n'avais pas peur.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 20:31

 

Ce week-end, il y avait du monde à la maison. ( Et de la musique : cette maison vit (presque) exactement comme nous l'avions imaginé (je vous laisse imaginer d'où vient le "presque"))

Il a été question de remplir cette chambre au milieu, avec deux copines de musique : des nanas sympas, avec qui je me sens bien.

J'ai été charriée, à propos d'en faire 3 à la fois : ça foutrait la merde, il nous manquerait une chambre.

J'ai poussé de hauts cris, genre : " Ah non, pas trois à la fois !! "

 

Et puis :

- Oh ben faudra prendre ce que Dieu vous donnera, hein !  (avec un sourire en coin : la copine n'est pas du tout cul béni)

- Mmmm... en ce qui nous concerne, on a lâché Dieu. Par contre on attend beaucoup de la Science !

- Ah oui c'est vrai. Alors vous avez fait des FIV ? demande celle à qui j'ai déjà un peu parlé de nos galères

- Oui... on vient d'en faire une là, on est en plein dedans. Vous voyez, les triplés moi cette semaine ça me parle vu qu'on m'a transféré trois "magnifiques embryons" il y a peu.

- OH !! et tu sauras quand si ça a marché ?

- Dans une dizaine de jours...

- Oh, c'est super !!

 

 

Et j'ai été stupéfaite par son enthousiasme.

C'était un " Oh, super ! " joyeux, qui disait : " quelle belle aventure ! ", ou  " quel bel espoir ! " .

 

Et j'ai mesuré à quel point l'espoir pur doit être beau et doux à savourer...

J'ai essayé de me rappeler...

Je n'y suis pas vraiment arrivée.

 

Mais je garde son " Oh, c'est super ! " dans l'oreille, comme la promesse que quelqu'un  espère quelque part pour moi, sans arrière-pensée triste, sans peur du résultat.

 

Bonne semaine les filles !

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:22

 

Ils sont 4.1.1.

C'est à dire qu'ils sont de vraie bonne qualité.

C'est pas des rapides (4 cellules seulement lors du transfert), mais elles sont typiques (cooool !!!) et régulières (bieeeen !!)

 

Je respire.

 

(genre, vu qu'il y en avait moins, et puis que j'avais moins d'oestradiol, et puis que j'avais eu G*onal au lieu de P*uregon,  que le biolo n'avait pas dit "ils sont magnifiques" et puis que j'y avais moins pensé et que j'avais pas causé à mon utérus pendant la stim, ben un morceau de moi disait que peut-être les embryons étaient tout pourris mais en même temps je me sentais coupable de penser ça de mes tout petits oui une pmette c'est tordu je confirme mais où est passé mon stock de virgules ?)

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 20:19

 

Verdict : 5 embryons valables.

3 ont été transférés ("privilège" de nana qui n'a jamais eu la moindre accroche, inutile de dire que...), 2 congelés.

 

Le matin avant d'aller au centre (8h50) il y avait 7 embryons en course, vers midi il n'y en avait plus que 5.

Bon.

 

Les boules, l'espoir, les boules, l'espoir, les boules, l'espoir, etc, etc.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 19:05

 

Il y a des jours/semaines où je n'ai pas envie d'écrire le moindre article. Aujourd'hui, j'en ai 3. Ça craint les filles, aujourd'hui je vous submerge (d'où le titre).

 

Pour commencer, ce qui est supposé être l'essentiel : la ponction.

  • Rendez-vous à la clinique à 7h30 : nous arrivons à 7h25, les portes sont fermées. À 7h30, toujours. Bon. En vieille routarde de mon centre PMA, je sais où se trouve l'entrée des urgences... de la maternité. Nous réussissons donc à nous infiltrer par la maternité. Bon.
  • Le samedi, le service ambulatoire où je vais "d'habitude" (décidément je n'aime pas ce "d'habitude") est fermé, je dois donc aller au service de chirurgie, qui partage l'étage avec la maternité. Bon...
  • Je suis accueillie par un gentil infirmier, qui me "prémédique" et m'envoie dans les choux (à défaut de m'envoyer sur les roses, ouarf ouarf ouarf je sais c'est nul !). Je plane, mais je parviens tout de même à profiter de mon premier voyage en civière dans un ascenseur. Bon !
  • Par contre la pose de la perf est moins sympa : premier essai au pli du coude gauche : j'ai mal, je tressaille (mais je jure que je reste zeeeen !), Gentille Infirmière n°1 renonce. Deuxième essai  sur le dos de la main gauche : je murmure (incapable que j'étais de parler plus fort, du fond de mon chou) un "Ouh, ça fait mal là hein, ça fait mal mal !"  : Gentille Infirmière n°2 renonce, demande à l'anesthésiste de prendre ça en main et sèche mes larmes. Oui, parce que ça faisait mal, alors j'ai pleuré. Désolées, Gentilles Infirmières n°1 et 2. Gentil anesthésite me prend la main et m'explique qu'il ne veut pas me faire pleurer, ou un truc de ce genre. Je tente de lui expliquer que ça va, je n'ai plus mal, mais je ne jure pas que ces mots ont franchi mes lèvres... Pendant ce temps il pose la perf, sans douleur. Bon.
  • Réveil tranquillou, MonHomme présent, looongue attente avant d'être libérée par Gentille Infirmière n°3. Mais tout le monde est trèèèès gentil, et de toutes façons je suis encore dans les choux, sévère. Bon bon bon...
  • 13 ovocytes ponctionnés. Pour mémoire, il y en avait 11 pour FIV1, 15 pour FIV2, et à chaque fois 9 embryons "magnifiques". Sur ce tour la gynéco m'en annonce 8 ou 9, j'aurais tendance à lui faire confiance. Bon...
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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 20:02

 

  • De dimanche 8 janvier à vendredi 13 : 150 UI de Gonal chaque soir.
  • Samedi 14 : la muqueuse est belle (com d'hab, ouais, je me jette des fleurs), les follicules paresseux, l'oestradiol à 375 : c'est très inhabituel (d'habitude il monte en flèche, oups, je déteste écrire "d'habitude"...) et trop peu.
  • De samedi 14 à mardi 17 : 250 UI de Gonal chaque soir.
  • Mardi 17 : même pas parlé de la muqueuse tellement c'est évident qu'elle est parfaite, une douzaine de follicules comme il faut, oestradiol à 2073 : " Ah ben ce coup-ci c'est normal dites donc ! Pour une fois, on dirait que vous allez faire comme tout le monde ! ". C'est cette phrase qui m'a fait comprendre que je suis vraiment engagée dans FIV 3. Allez comprendre...
  • Jusqu'à jeudi : je continue à 250 UI.
  • Jeudi 19 : écho + oestradiol
  • Déclenchement prévu jeudi soir, pour une ponction samedi 21 (soit J14 de stim, pour un peu je me croirais VRAIMENT "normale"... ouarf ouarf ouarf !)  et un transfert (?) lundi 23.

 

Et aussi, en bref :

  • Je cours, je lis vos blogs, pas le temps de commenter.
  • Nell : MERCI !! Je le garde pour mon arrêt la semaine prochaine.
  • Ange : je t'envoie un mail très vite, demain si je peux. Plein de bises.
  • O. : Je voudrais le faire bien, le prochain envoi. Alors j'atermoie, pour mieux le peaufiner. Du coup j'envoie pas. Du coup j'ai la pression : avec ce que ça a attendu, il faut vraiment qu'il soit bien ! Du coup j'attends d'avoir le temps de m'en occuper vraiment. Alors j'atermoie. Etc... Pardon !
  • Cats, Lili : il y a un joli petit machin qui dort dans un tiroir pour chacune d'entre vous. Le temps que je l'envoie, ça sera sans doute périmé... j'essaye de m'y ateler la semaine prochaine, depuis mon canapé !
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 11:00

 

Alors j'ai cet article à écrire depuis au moins 3 semaines, mais soit je n'ai pas eu le temps (oué, j'étais en vacances : tout le monde sait que c'est pendant les vacances que les profs ont le moins de temps libre !), soit j'avais plus intéressant à écrire (genre : "La PMA qui fait rire" : priorité à la bonne humeur, merde alors !)

 

Donc.

Ce blog était au départ un blog de PMA. En vue de partage d'expériences, et plus si affinités. Affinités ont pris le dessus ces derniers temps, mais ce n'est pas une raison pour oublier totalement la PMA. (D'ailleurs, ça resemble à ma vie en ce moment, cette phrase, pas seulement à mon blog).

 

Donc.

Juste avant Noël, on a rencontré la gynéco et le biologiste pour préparer la nouvelle FIV.

J'étais là et là de ne pas lancer la FIV tout de suite, je voulais un bilan d'échec d'implantation. J'avais gogolisé à fond, fouillé dans les archives de vos blogs. J'avais plein de mots savants en magasin : hystéroscopie (je n'ai eu droit "qu'à" l'hystérosalpingographie en tout début de parcours), biopsie de l'endomètre, caryotype, bilan thyroïdien...et j'en passe (l'avantage c'est que j'ai réussi à les oublier : cool...)

Je trouvais que ma gynéco ne bougeait pas assez, j'hésitais à changer de crèmerie.

 

J'ai eu des réponse à toutes mes questions, et une gynéco et un biologiste, qui, sans se consulter, ont donné les mêmes réponses. Me voilà donc rassurée. Comme quoi, ça sert à rien de se faire des noeuds dans le cerveau (ça faisait des semaines que je me demandais comment j'allais "mener" ces entretiens, ça me faisait aussi des noeuds dans l'estomac, parfois... ah puis aux cervicales aussi : j'étais juste un gros neud, par moments !).

J'ai un peu insisté et elle nous a prescrit un caryotype, tout en nous disant qu'on le faisait normalement en cas de fausse couche, pas d'absence d'accroche mais bon. Puis le biolo a dit la même chose, mais on l'a fait quand même : on aura le résultat dans... longtemps.

 

Bref : nous avons décidé de repartir aux règles de janvier, pour un transfert début février.

Les règles de janvier sont tombées le 25 décembre et nous sommes donc en course plus tôt que prévu, on fera avec bien que ça m'arrange moyennement.

Stim démarrée dimanche soir, premier contrôle ce samedi.

 

Il y a un truc qui m'agace, c'est qu'elle m'a dit "Vous faites la première injection dimache soir". Je n'ai pas osé la faire le matin, du coup j'ai des piqûres du soir et j'ai pas l'habitude...

J'aime bien, moi, faire ça le matin. Comme ça c'est fait.

Mais sur ce tour c'est le soir et j'ai du mal à m'y faire : avant-hier soir j'y ai pensé "par hasard", hier soir je l'ai faite avec 2h de retard : j'avais complètement oublié. J'ai bien tenté de mettre MonHomme sur le coup pour qu'il me le rappelle, mais euh... comment dire... il a dit oui, mais je crois que depuis il a même oublié que je le lui ai demandé...

Je crois que je vais programmer un réveil pour 19h. Tiens, d'ailleurs, j'y vais de ce pas. À plus les filles !

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 01:26

 

Si j'avais écrit un article il y a pile un an, j'aurais pu lui donner exactement le même titre.

L'an dernier, Noël me paniquait. Penser à Noël m'angoissait, et ce depuis le mois d'octobre.

L'an dernier, Noël n'était pas une fête, Noël nous renvoyait à nos échecs, au temps qui passait et qui nous échappait, à notre absent.

L'an dernier, nous avons zappé Noël. Nous avons passé une soirée tous les deux, en amoureux tristes, mais amoureux fort !

L'an dernier, pour la première fois de ma vie, Noël était vraiment triste.

Un bien étrange Noël...

 

Cette année, Noël ne m'a pas inquiétée

C'est bizarre, cette année je ne voyais dans Noël aucune allusion à notre vide.

Objectivement notre situation a empiré puisqu'un an et une FIV sont passés, sans rien de positif. C'est assez inexplicable : pourquoi l'an dernier tout ce qui avait un rapport avec Noël nous renvoyait à l'absent, et pas cette année ?  (du coup, je me rends compte qu'on doit être vachement difficiles à suivre de l'extérieur !)

Cette année, nous avons passé un Noël presque ordinaire.

PC260075.JPG 

(Presque seulement, parce que dans la série des "cadeaux débiles à moins de 2€" que nous affectionnons dans ma famille, MonHomme a reçu ça de la part de mon oncle, et que ça a bien failli le faire pleurer.

De fait, aucun rapport avec un petit pied : seulement une allusion à l'équipe préférée de MonHomme, qui joue sous un maillot noir et blanc.

Il a eu un peu de mal, mon amoureux, à recevoir ce cadeau sans broncher...)

 

 

 

 

 

Mais sinon, un Noël ordinaire : de la famille, de la chaleur, des chansons, du bon vin, des huitres et du foie gras, la bûche de ma maman, des rires, des jeux, des protestations, des mandarines...Du bonheur simple, en fait.

 

Alors je voudrais transmettre un message à toutes celles qui ont vécu un Noël douloureux : je vous informe officiellement que ce n'est pas une fatalité. Que, peut-être, votre prochain Noël sera plus doux, avec ou sans enfant.

J'aurais bien aimé qu'on me dise ça l'an dernier, moi...

 

Non, de l'extérieur ce Noel n'avait rien d'étrange.

 

 

 

Sauf que.

 

Le Papa Noël m'a fait un bien étrange cadeau.

Ça aurait du être J22 de mon second cycle "naturel" depuis TEC 2.2. Lors du précédent, malgré Duph, j'avais du attendre J38 (je crois) pour obtenir des règles.

Aujourd'hui, J1.

Bon bon bon...

Alors entendons nous bien : c'est toujours une bonne nouvelle quand mon corps décide de fonctionner, même s'il fonctionne mal pour l'instant. (Je ne désespère pas d'arriver un jour à des cycles de... tadaaaam !!! 28 jours ! (oui, j'ose l'écrire !).)

Ceci dit, après nos RDV PMA de mardi dernier (je vous raconterai), MonHomme et moi avions décidé, de ne pas engager FIV3 avant la fin des vacances, histoire de nous donner le temps de "nous remettre dans le bain" psychologiquement.

 

Or donc, J1 ce 25 décembre. Donc, c'est maintenant ou on retarde d'un mois (minimum !).

Or donc, piqûre de blocage ce soir.

Or donc, c'est parti pour FIV 3 !


Nous avons 15 jours pour nous conditionner avant le début des choses sérieuses.

Oumpf, j'ai du mal à réaliser...

 

Oui, c'était un étrange Noël : il est 2 heures du matin, je viens de ranger ma vaisselle "de fête", je vais aller me coucher... mais avant, je vais aller me piquer. Depuis ce matin, je me dis que c'est une bien curieuse façon de conclure cette journée...

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 13:45

 

Apparemment il suffisait que j'écrive l'article pour qu'elles débarquent, bon : ça, c'est fait.

 

Non, je n'ai pas fait de test pipi. Mais, comme toute foutue conne qui se respecte, je n'ai pas pu m'empêcher de calculer, et même un peu envisager que, peut-être, en dépit du bon sens, malgré 4 ans d'échec et 12 embryons aidés par la médecine... hier soir seulement, l'espoir (tout petit, aussi contrarié que contrariant mais) : c'est peut-être pour ça que ça m'a saoûlée justement hier soir, c't'histoire ?

Bref, c'est pas ça qui m'énerve.

 

Ce matin, j'ai eu bien mal au ventre pour le débarquement (inhabituel !), assorti d'un certain agacement. Mais surtout mal au ventre. Du coup, j'avais pas franchement le sourire (voire, je faisais un peu la gueule).

Mais ce n'est pas ça qui m'énerve non plus.

 

C'est MonHomme.

 

Décontenancé, un peu perturbé, maladroit, détestant me voir comme ça. (Jusque là, comment lui en vouloir ? moi aussi je déteste me voir comme ça)

Qui finit par me déclarer, du ton le plus plaintif qui soit : "Ça va pas, hein... (moi je pensais naïvement qu'il parlait de moi). Mais je prends sur moi, tu sais..."

Le pôôôôvre garçon !!

 

Je dirais volontiers que j'ai vu rouge... Mais le jeu de mots est bien trop facile, je dirai donc juste que ça m'a énervée, vraiment.

 

Vous aussi, vous devez les consoler quand vous avez mal ?? voire vous excuser pour cette contrariété mal venue ?

 

GRRRRRRR !!!!!

 

 

 

 

 

PS : Le/la premier/mière qui sous-entend que c'est les hormones, je le/la bouffe tout cru. Les hormones ne provoquent pas les émotions, elles les amplifient. Ma colère est, certes, exagérée, mais elle est justifiée !!!

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???

  • : Sur notre chemin...
  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
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Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

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