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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 18:51

 

Quand je pense à elle, je pense à MA bébée.

Quand je lui parle, je parle à MA bébée.

Quand je parle d'elle, je parle de MA bébée.

Je crois que je n'ai jamais autant ressenti la force de ce possessif...

C'est difficile à exprimer, c'est instinctif, c'est tout simple, c'est évident, c'est viscéral.

 

C'est ma fille, je suis sa maman, il n'y a qu'elle et moi dans cette connexion-là.

 

 

MonHomme s'en est trouvé exclu, un peu, et me l'a dit.

Il m'a dit : " C'est MA bébée aussi. "

Et je n'ai pas compris pourquoi il me disait ça.

Non pas parce que je trouve qu'elle est plus à moi qu'à lui, mais au contraire, parce que je trouve évident, instinctif, tout simple, viscéral, que c'est SA bébée.

Pas sa bébée aussi.

Non, sa bébée, tout court.

 

C'est sa fille, il est son papa, il n'y a qu'elle et lui dans cette connexion-là...

 

 

C'est la première fois, je crois, que je ressens quelque-chose dans ce genre.

Un partage aussi simple, aussi naturel, d'une relation totalement exclusive... paradoxal, mais tellement évident !

 

 

Et, encore autrement, c'est NOTRE fille.

Et c'est encore autre chose qui est en jeu dans cette affirmation-là.

 

C'est notre fille, nous sommes ses parents, il n'y a qu'elle et nous deux dans cette connexion-là...

 

 

Elle est 100% MA bébée.

Elle est 100% SA bébée.

Elle est 100% NOTRE bébée.

 

 

100% la mienne + 100% la sienne + 100% la nôtre  = 100% elle...

 

Comme quoi, l'amour et les mathématiques ne font pas (toujours) bon ménage...

 

(à moins de faire ménage à trois... cent pour cent ? OK, je sors...)

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 19:29

 

Hier au marché, j'ai rencontré un tout petit garçon.

Un an, ou un peu plus.

Un garçonnet vraiment petit, tout menu, tout fin, avec un petit visage vif et enjoué, qui exigeait avec jubilation que sa maman lui nomme tout ce qui passait devant ses yeux.

Ça m'a frappée.

Pourquoi ?

Parce que depuis que je pense à avoir un bébé et encore plus depuis que je suis enceinte, j'ai en tête, sans m'en rendre compte, l'image d'un bébé tout rond, joufflu, potelé...

En réfléchissant, j'ai réalisé que sur les photos de famille, tous les bébés sont joufflus : mon père, ma mère, mon frère, moi, mes cousins/cousines... que des potelés souriants (ou pas). Alors forcément, ça s'est gravé comme ça dans mon esprit.

Mais en voyant ce petitou, j'ai pensé que, peut-être, ma bébée me fera une surprise ?

Peut-être sera-t-elle une petite fille menue, toute fine, toute flinguette.

Peut-être ne ressemblera-t-elle pas à ce que j'ai toujours imaginé sans même m'en rendre compte ?

 

Du coup, je cesse de l'imaginer et je deviens simplement curieuse de ce qu'elle sera.

Du coup, je me dis que ce doit être magique, de découvrir chaque jour ce qu'est son enfant.

Du coup, soudain, je ne regrette plus d'être déjà à 5 mois et demi de grossesse. Comme ça, je n'ai plus que trois mois et demi à patienter.

Du coup, soudain, il me vient l'envie de la rencontrer, vite.

Du coup, il me tarde d'accoucher...

 

C'est étrange : c'est une étape que je croyais insurmontable il y a quelques jours encore. Je viens de la franchir avec bonheur, simplement parce que la maman de ce petit garçon a décidé d'acheter du poisson en même temps que moi un samedi matin...

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 21:21

 

Suite à mon dernier article, vous êtes quelques-unes à m'avoir demandé de montrer mes réalisations en couture.

Ben vous allez pas être déçues.

 

J'ai déjà achevé quelques petites choses assez simples, dont je suis assez fière, et que je vous montrerai un jour où j'aurai le temps d'organiser l'article. C'est-à-dire, en fait, quand j'aurai terminé mon ouvrage actuel, un brin ambitieux vu mon niveau (ne protestez pas encore, vous pourriez regretter) et assez urgent.

 

Là, je suis dans une réalisation plus compliquée, donc, avec entre autres la pose de deux fermetures éclair.

 

La première, de 12cm de long, m'a causé une émotion. Elle devait être cousue à l'intérieur de la doublure d'un sac, vous voyez... Elle n'était pas sur le patron que j'ai, mais j'ai trouvé que ce serait commode pour ranger des clés par exemple. J'ai donc fait mon intrépide, et décidé d'improviser la pose. Après avoir longuement réfléchi (genre, je calcule 1/2 heure, je fabrique un modèle en papier, j'épingle, je vérifie, et je laisse passer une nuit pour que mon cerveau tourne tout seul et trouve l'erreur, il n'en trouve pas, je laisse passer une deuxième nuit au cas où...), je me lance ce matin.

Ben, j'ai cousu une fermeture éclair magnifique dans ma doublure mais... cousue, quoi. Genre, on pouvait ouvrir le zip, mais pas entrer dans la poche. Me suis bien marrée quand j'ai essayé.

C'est dommage, je n'ai pas eu le réflexe de faire une photo.

J'ai décousu, recousu, et espéré que la malheureuse victime de ce cadeau (car oui, c'est pour un cadeau) saura être généreuse, et m'offrira son indulgence. S'il te plaît, va...

 

 

La deuxième fermeture éclair, bien que plus longue (55cm), était théoriquement plus simple à poser car elle n'était pas installée sur une doublure, mais "simplement" le long d'un tissu, de chaque côté du zip.

 

Oué...

 

J'ai réfléchi un peu (3 minutes ?), conclu qu'il n'y avait pas de connerie à faire, et je me suis lancée.

 

Voilà voilà...

 

P7030108.JPG

 

Vous y croyez pas, hein ?

 

Bé si...

 

C'est ça que j'ai fait...

 

Si certaines d'entre vous n'arrivent pas à comprendre la photo, c'est tout simplement parce que ce n'est pas imaginable, une connerie à ce niveau-là. Moi je dis, c'est de la bourde couturière de classe internationale.

(Pour celles qui ont compris et qui se demandent si c'est vraiment cousu là où c'est pas possible que ça soit cousu, la réponse est : oui, sinon ça n'a aucun intérêt !!)

 

Ou alors, je pourrais dire que j'ai inventé un concept : la fermeture éclair inviolable !!!

 

 

MonHomme, qui après 10 ans de vie commune (dont bientôt un an de mariage ! dingue !) croit croyait encore que j'ai j'avais une intelligence, sinon supérieure, du moins normale, fut durablement consterné. 

(D'ailleurs, il n'arrive pas à croire que je publie cet article ( "Rho nooooon... t'as pas honte ???" ) )

 

 

Quant à moi, j'en ai pleuré.

De rire.

 

 

 

 

 

 

PS : Eu égard à ma lenteur au décousage/recousage rendu indispensable par mon piètre niveau, je me permets une humble supplique : Bibouille, steup, ne sors pas de suite... Laisse moi encore cinq / six jours, steup steup steup !

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 12:13

 

Aujourd'hui, j'ai eu besoinde mon fer à repasser. Pas pour repasser une fringue, hein, soyons claire.

Non, c'est juste que je me suis lancée dans la couture, et dans le tutoriel il fallait repasser une pièce avant de la coudre.

 

Et ben figurez-vous que j'avais perdu mon fer à repasser...

Je me demande si je l'ai utilisé depuis le mariage, c'est à dire en août; Parce que pour le mariage, j'ai tout de même repassé le pantalon et la chemise de MonHomme, faut pas pousser le froissé trop loin.

Mais depuis...

Ben je crois que je n'ai rien, absolument rien repassé du tout.

 

Bref, j'ai mis au moins 10 minutes à retrouver mon fer, en me demandant si j'allais devoir aller emprunter celui de ma mère...

Ça m'a fait marrer, rien que d'imaginer la tête qu'elle allait faire (elle m'a pas élevée comme ça, ma mère, elle ne va pas dans la vie toute froissée, elle) (et pour info, BM repasse même les slips et les chaussettes...);

 

 

J'ai fini par le retrouver, sagement posé sur l'étagère que je lui avais attribué peu après le déménagment (en juillet dernier, donc...). Et où je l'avais délibérément oublié.

Et j'ai repassé mes pièces, ravie d'avoir été capable de me débarrasser aussi radicalement de cet asservissement de la femme moderne.

 

 

Là où ça me fait marrer c'est parce que l'autre jour, en goguette dans un magasin de vêtements pour bébé, MonHomme s'est un peu affolé en voyant les petites robes de petite fille, et les tout petits bodys, tout ça tout ça.

Devinez ce qu'il m'a demandé ?

 

" Dis Cami, faudra repasser les habits de la bébée ?? Non parce que toi t'auras pas le temps puis tu seras fatiguée, et moi, je sais pas trop repasser, hein. Dis, je vais devoir les repasser ou on pourra lui mettre un body sans le repasser ???"

 

Réellement inquiet, MonHomme...

 

Ça m'a fait marrer, vraiment.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 21:49

 

Une femme enceinte  normale, elle a des nausées matinales pendant le premier trimestre.

Chaque matin, à partir du lendemain du test de grossesse positif, elle a des nausées, elle fonce aux toilettes, elle vomit pendant que le futur papa tient la porte ou s'en fout royalement, c'est selon. Dans les deux cas, elle passe son quart d'heure quotidien à maudire celui qui lui a infligé ça.

 

Ça dure jusqu'à 12 SA pile.

Le matin de 12 SA + 1, la femme enceinte normale s'émerveille de ne pas avoir envie de vomir du tout, alors que la veille encore c'était  l'horreur.

Puis, elle attaque le second trimestre avec bonheur, dans une forme éblouissante.

Elle oublierait presque qu'elle a eu des nausées, sauf qu'elle aime bien le raconter pour peu qu'on la lance un tant soit peu sur le sujet.

Et le second trimestre se passe dans une espèce de béatitude joyeuse et dynamique, jusqu'à ce que son gros ventre ne handicape trop ses mouvements pour qu'elle profite pleinement de son imprégnation hormonale.

 

Moi, non.

 

 

Moi, je n'ai pas eu de nausées au premier trimestre. Ni matinales, ni autres.

Je n'ai pas vomi une seule fois, je n'ai même pas eu l'ombre d'une simple envie de vomir.

C'est pas que ça m'ait décue hein, entendons nous bien. Au grand loto des petites et grandes emmerdes de la vie, c'est pas plus mal de ne pas piocher absolument toutes les cartes. (Remarquez bien qu'entre la carte "infertilité" et celle "nausée matinale", j'aurais pas forcément choisi la première, si j'avais eu mon mot à dire...)

Ça m'étonnait, juste. Je me disais que je n'avais pas un destin de vomisseuse.

Naïvement, je croyais que cette grossesse serait exemptée de nausées.

 

 

Ben vous savez quoi ? J'ai fini le premier trimestre.

J'ai eu un début de second trimestre baignée de félicité hormonale, comme il se doit, mais aussi d'une grande fatigue vu que ma bébée a décidé de pomper mon fer sans me prévenir.

 

Et depuis une dizaine de jours, j'innove.

Je teste les nausées nocturnes.

Genre, à 4h du mat je me réveille pour une cause plus ou moins indéterminée (passage de MimiChat quelque part sur le lit, retournage de MonHomme, écrasage de MimiChat par MonHomme en plein retournage, disparition du coussin calage anti-mal au dos...), et j'ai envie de vomir. Pour de vrai.

Ben je vais vous dire : c'est pas terrible.

 

Surtout que j'ai beau attendre, je ne vomis pas. Et ça, ça le fait pas. Rien de plus désagréable qu'un désir pressant et impossible à satisfaire !

 

 

Ma solution : fruitée.

Abricots, banane et brugnon cotoient désormais mon livre de chevet au pied du lit.

Selon les nuits,  j'en consomme un, deux ou trois.

MonHomme tique, MimiChat vient se renseigner sur ce que je mange au cas où elle pourrait m'en piquer un bout, et au bout de quelques secondes à peine la nausée disparaît. Magique !

 

 

Ceci dit, je n'ai, donc, toujours pas vomi.

C'est pas que ça me manque, hein, c'est juste que ça doit être mon destin, de passer une grossesse sans vomir.

 

Pourvu que ça dure !

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???

  • : Sur notre chemin...
  • : Sur notre chemin, la PMA, parce que notre bébé ne viendra pas sans l'aide d'une troupe de magiciens professionnels.
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Nos sentiers déjà battus :

2001 : rencontre avec MonHomme, début d'un bel amour...

2005 ou à peu près : MonHomme veut une maison à nous, un bébé, peut-être même un mariage ?

2005 à 2007 : je freine, j'hésite, peur du grand saut... peur de moi-même, au fond

2007 : arrêt de pilule : je n'ai plus (trop) peur

2008, début 2009 : cycles aléatoires, thermomètre, Clomid, Hunher et autres joyeusetés font notre quotidien

mai 2009 à juin 2010 : 5 IAC, avec pauses plus ou moins longues, pas le moindre +

septembre 2010 : FIV 1, négative (mais 9 "bons" embryons, dont 7 congelés) (Chapi et Chapo)

novembre 2010 : TEC 1.1 négatif (Tic et Tac)

janvier 2011 : TEC 1.2 négatif, fin de FIV 1 (Zorro)

mars 2011 : FIV2 négative (Tom-Tom et Nana), 7 congelés

juin 2011 : TEC 2.1 négatif (les Trois Mousquetaires)

août 2011 : mariage, journée inoubliable !

sept/octobre 2011 : TEC 2.2 négatif, fin de FIV 2 (Nicolas et Pimprenelle)

janvier/février 2012 : FIV 3 : 5 embryons, 3 tranférés (sans petit nom)

6 février 2012 : PDS à 56 !!!!!!!!!

9 février 2012 : 103

20 février 2012 : écho 1 : un embryon comme il faut, là où il faut, mais trop tôt pour l'activité cardiaque : c'est notre tortue  à nous !

25 février 2012 : écho 2 : la tortue a une activité cardiaque

14 mars 2012 : écho 3 (9 SA + 1) : tout va bien !

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