Quand je pense à elle, je pense à MA bébée.
Quand je lui parle, je parle à MA bébée.
Quand je parle d'elle, je parle de MA bébée.
Je crois que je n'ai jamais autant ressenti la force de ce possessif...
C'est difficile à exprimer, c'est instinctif, c'est tout simple, c'est évident, c'est viscéral.
C'est ma fille, je suis sa maman, il n'y a qu'elle et moi dans cette connexion-là.
MonHomme s'en est trouvé exclu, un peu, et me l'a dit.
Il m'a dit : " C'est MA bébée aussi. "
Et je n'ai pas compris pourquoi il me disait ça.
Non pas parce que je trouve qu'elle est plus à moi qu'à lui, mais au contraire, parce que je trouve évident, instinctif, tout simple, viscéral, que c'est SA bébée.
Pas sa bébée aussi.
Non, sa bébée, tout court.
C'est sa fille, il est son papa, il n'y a qu'elle et lui dans cette connexion-là...
C'est la première fois, je crois, que je ressens quelque-chose dans ce genre.
Un partage aussi simple, aussi naturel, d'une relation totalement exclusive... paradoxal, mais tellement évident !
Et, encore autrement, c'est NOTRE fille.
Et c'est encore autre chose qui est en jeu dans cette affirmation-là.
C'est notre fille, nous sommes ses parents, il n'y a qu'elle et nous deux dans cette connexion-là...
Elle est 100% MA bébée.
Elle est 100% SA bébée.
Elle est 100% NOTRE bébée.
100% la mienne + 100% la sienne + 100% la nôtre = 100% elle...
Comme quoi, l'amour et les mathématiques ne font pas (toujours) bon ménage...
(à moins de faire ménage à trois... cent pour cent ? OK, je sors...)