22h08, je lance la baballe de la fauve dans mon jardin, elle court après avec un enthousiasme digne des JO, j'en profite pour regarder le ciel.
Une étoile filante.
Le genre d'étoile filante parfaite : extraordinairement scintillante, pas trop rapide, juste magique.
Vite, un voeu !
?
??
?????
Je n'en trouve pas...
Ça me stupéfie.
Depuis des années, au mois d'août, je regarde le ciel en guettant les étoiles filantes. Juste histoire de formuler LE voeu, histoire de mettre un peu de poésie dans ce merdier sans nom, un peu d'enfance, histoire de restaurer un peu de rêve.
C'était la plus belle étoile filante qu'il m'ait été donné de voir (et Dieu sait qu'on en a fait, des concours d'étoiles filantes, avec mon frère...), et je n'avais pas de voeu à lui offrir.
Même pas un voeu pour ma bébée, ou pour mon accouchement, ou rien du tout.
Aujourd'hui, ce soir, ma vie est exactement comme elle doit être, je n'ai rien à demander de plus...
Au dernier instant, juste avant qu'elle ne s'éteigne (je vous assure, cette étoile filante-là avait une beauté fascinante), j'ai lancé un voeu pour Copine. De justesse.
J'espère qu'elle l'a reçu à temps.