6h15.
Du matin.
Un constat s'impose : ma fille n'a aucune envie de se rendormir.
Par contre, elle semble ravie d'être là où elle a fini par échouer (vous les sentez, là, les deux heures d'errance dans toutes les pièces de la maison?) : sur sa chaise haute, à jouer avec le couvercle d'un pot de confiture.
Voilà voilà...
6h15.
Du matin.
...
Et il y a des poires qui s'abîment dans leur saladier, là.
Quand on envisage d'avoir un enfant, quand on est en PMA, quand on est enceinte, on tente désespérément de comprendre ce que c'est que d'être mère, on essaye d'imaginer quelle maman on sera(it).
On suppute, on imagine, on fait des plans sur la comète : on est loin du compte.
En ce qui me concerne, finalement, être la maman de cette petite fille-là c'est considérer qu'il est (presque) normal de faire de la compote de poires à 6h15 un dimanche matin (de vacances)(snif, quand même...).
(Zut ! elle s'est lassée du couvercle.
Pas grave : je vais la mettre devant la porte du placard pour qu'elle l'ouvre/ferme.
Ça va bien me l'occuper 10 minutes ? )
(oups... elle mange la porte... faut que je vous laisse, j'ai une porte à sauver.)