Ce midi à la télé, il y avait un reportage sur un hôpital qui changeait de locaux, et son centre de PMA avec. En fait le reportage portait sur le convoyage des gamètes et des embryons congelés de l'ancien hôpital vers le nouveau. On voyait un camion se déplacer la nuit, avec des motards de la police autour, et des types qui vérifiaient qu'il ne passait pas dans des nids de poule pour ne pas secouer "la préciseuse cargaison" (sic).
Ben...
J'ai versé une larmichette, moi, à penser à tous ces embryons qui étaient dans ce camion.
Pas de la tristesse, hein, juste de l'émotion autour de ces embryons, et de ces couples inconnus pour qui ils représentent tant. (et sans doute aussi autour de nos 2 embryons à nous, ceux qui attendent sagement qu'on leur propose une suite, bientôt)
Les larmes, c'est peut-être parce que je suis enceinte.
C'est même certainement parce que je suis trèèèèès enceinte, surgavée d'hormones pour une fois naturelles et, même si je fais ma maline genre "mais non il ne se passe rien de sécial", dans un état émotionnel... comment dire ? hors du commun, quoi.
En temps "normal", je n'aurais peut-être pas pleuré.
Mais tout de même, je confirme que l'expérience PMA m'a marquée profond, et que cette marque restera probablement jusqu'à... toujours.
Je le constate, ce n'est pas un problème, ce n'est ni triste ni négatif (ni positif d'ailleurs). C'est.
Et dans un registre moins sérieux, Caroline teste...
... mes bouquets du jour : j'ai fait un carnage dans les cosmos
qui envahissaient mon pauvre potager à l'abandon